En 2022, les russes sont-ils oui ou non complices de Poutine ?
La réponse est malheureusement oui.

Les russes sont-ils tous complices de Poutine ?
Il y a bien sûr des exceptions mais elles sont très minoritaires.

Les russes complices de Poutine le sont-ils tous en connaissance de cause ?
C'est nettement moins sûr puisque l'information russe vient d'une source unique 
et que quiconque critique cette information risque de subir les pires sévices
et même la mort pour les journalistes qui oseraient dire la vérité au peuple.
 
En 2022, Poutine exige de la Douma (une sorte d'Assemblée Nationale à sa botte)
qu'elle vote une loi qui interdit de dire ce qui se passe vraiment en Ukraine,
que les russes ont envahi militairement l'Ukraine pour faire la guerre
et pour massacrer des innocents en envoyant des bombes et des missiles
sur des milliers d'immeubles d'habitation au prix de milliers de morts.
En russie, quiconque prononce le mot "guerre" risque 15 ans de prison ou même la mort.
 
Depuis octobre 1917, les russes sont habitués à une propagande unilatérale.
L'information était-elle libre avant 1917 ? Ce n'est pas certain du tout.
Ceux qui se sont opposés à cette propagande ont souvent été assassinés
ou, dans le "meilleur" des cas, expulsés dans des camps punitifs en Sibérie,
les goulags, ce qui ne leur laissait souvent pas beaucoup plus de chances de survie.

Il est aujourd'hui évident que Staline a fait assassiner plus de deux millions de russes,
pour des motifs comme "ennemi du peuple" ou "contre-révolutionnaire" ou même sans aucune raison.
Staline a aussi tué d'autres millions de russes en leur faisant subir des famines.
Dans la russie de Staline, il valait mieux obéir au dictateur sans essayer de penser.
Si Lénine n'était pas mort en 1924, aurait-il été moins cruel que Staline ?
On ne le saura jamais car, avec des "si", on pourrait mettre Paris en bouteille !

La fin de l'URSS le 25 décembre 1991 n'a malheureusement rien changé à cet état de faits.
La soi-disant "dictature du prolétariat" était celle des cadres supérieurs du parti unique.
Après 1991, ce sont d'anciens cadres du terrible KGB qui ont pris le pouvoir en Russie.

Un Poutine, né en 1952, faisait partie depuis toujours du KGB et son père aussi.
Adolescent, Poutine était un minable voyou, une "petite frappe" appartenant à la pègre de Leningrad.
Leningrad, c'était le nom donné à Saint-Petersbourg par les soviétiques de 1917 à 1991.
Poutine devint plus tard un agent du KGB en Allemagne de l'est et plus particulièrement à Dresde.
En 1989, Poutine vécu comme un échec personnel la chute du mur de Berlin érigé en 1961.

Dès 1999, avec Poutine au pouvoir, on ne pouvait pas s'attendre à une amélioration de la liberté de penser.
Poutine a depuis fait voter des lois lui permettant de se présenter indéfiniment à des élections bidon.
Ces élections sont fictives car il est interdit sous peine de mort de se présenter contre Poutine.
Un peu comme à Cuba sous le "règne" de Fidel Castro.
Si, en 2022, Poutine n'a pas encore fait assassiner deux millions de russes, comme Staline,
Staline est un "modèle" à imiter dans l'esprit malade de Poutine.

Rappel : le KGB est un peu l'équivalent pour les russes de la Gestapo sous Hitler pour les allemands.
Le KGB comme la Gestapo sont des institutions auxquelles il est très dangereux de se frotter.

http://www.ordiecole.com/ukraine/20220330_les_russes_complices_de_poutine.txt