Le Festival se transforme

 

Depuis le 24 février, c’est bien une guerre que la Russie de Poutine mène en Ukraine, provoquant des destructions massives dans de nombreuses villes. Alors que les Ukrainiens résistent, les réactions contre cette agression se multiplient dans le monde entier, y compris en Russie. 

 

Le festival de cinéma « Quand les Russes… » condamne sans équivoque l’invasion de l’Ukraine et vous invite

 

le 23 mars 2022 à 19h30

 

au Cinéma Max Linder Panorama, 24 Boulevard Poissonnière Paris 9è

 

à une soirée exceptionnelle de soutien à nos amis cinéastes russes et ukrainiens avec la projection du film :

 

Une image contenant personne, debout

Description générée automatiquement

 

MAMAN JE SUIS À LA MAISON! (Мама, я дома!)

de Vladimir Bitokov (2021).

 

RÉALISATION Vladimir Bitokov SCÉNARIO Maria Izioumova IMAGE Xénia Sereda MUSIQUE Dimitri Evgrafov AVEC Xénia Rappoport, Alexandre Gortchiline, Youri Borissov, Natalia Pavlenkova, Ekaterina Choumakova…

 

Tonia conduit un bus à la périphérie de Naltchik, capitale de la petite république de Kabardino-Balkarie dans le Caucase russe. Son fils s’est engagé dans une société militaire privée opérant en Syrie. Tonia attend son retour imminent. Et puis, la nouvelle tombe, son fils a été tué. Elle refuse d’y croire.

 

Un sujet brûlant d’actualité  et le drame éternel des mères de soldats confrontées à la mort de leur fils. Avec l’acteur qui monte, Youri Borissov.

 

Vladimir Bitokov est né en 1987 à Naltchik. En 2010, il termine l’Atelier de Cinéma d’Alexandre Sokourov à Naltchik. Il travaille d’abord à la télévision de sa région natale avant de tourner en 2018 son premier long métrage Les Rivières profondes.

Maman, je suis à la maison ! a été montré à la Mostra de Venise 2021 dans la section Orizzonti.

 

Le film sera précédé par les interventions de nombreux artistes et cinéastes français et russes.

 

Relisons le communiqué du grand cinéaste ukrainien Serguei Loznitsa :

 

« Le 24 février 2022, alors que les régiments russes venaient juste d’envahir l’Ukraine, le tout premier message que j’ai reçu émanait de mon ami Viktor Kossakovski, metteur en scène russe : « Pardonne-moi. C’est une catastrophe. J’ai tellement honte. » Puis, plus tard dans la journée, Andreï Zviaguintsev, très faible encore après sa longue maladie, enregistrait son message en vidéo. Beaucoup de mes amis et collègues, des cinéastes russes ont critiqué cette guerre folle. Et quand j’entends aujourd’hui des appels à interdire les films russes, je pense à mes amis qui sont des gens honnêtes et respectables. Ils sont autant que nous victimes de cette guerre.

Ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux est terrible mais ne sombrons pas dans cette folie.

On ne peut juger des gens sur leurs passeports mais sur leurs actes. Le passeport est lié au hasard de la naissance, alors que les actes, c’est ce qu’accomplit l’être humain lui-même. »