http://www.ordiecole.com/islamisme_fm.txt (frères musulmans / hassan el banna) http://www.ordiecole.com/islamisme.html http://mejliss.com/archive/index.php/t-146428.html http://www.google.fr/search?hl=fr&q=hassan+el+banna&spell=1 http://www.islamophile.org/spip/IMG/art39-1.gif Hassan El Banna (Hasan Al-Bannâ) Né en 1906 à Al-Mahmûdiyyah, Province de Buhayrah, Egypte Assassiné en 1949. ------------------ Sheikh Hasan Al-Bannâ naquit en Egypte à Al-Mahmûdiyyah, dans la province de Buhayrah. Son père, Sheikh Ahmad Abd Ar-Rahmân Al-Bannâ, fut un savant actif connu pour sa générosité, son caractère aimable, sa piété et ses efforts pour réconcilier les gens. Sheikh Ahmad Abd Ar-Rahmân Al-Bannâ était spécialisé dans les sciences de la Sunnah ; il laissa un certain nombre d'ouvrages traitant du Hadîth dont Al-Fath Ar-Rabbâni li Tartîb Musnad Al-Imâm Ahmad, i.e., "Les illuminations divines pour organiser Musnad de l'Imâm Ahmad". Dans son enfance, Sheikh Hasan Al-Bannâ s'impliqua dans des activités islamiques visant à répandre la vertu et à lutter contre les actes et les paroles blâmables. Avec ces camarades d'école, ils créèrent l'Association de l'Ethique Religieuse (Djam`iyyat Al-Akhlâq Ad-Dîniyyah) ainsi que l'Association de la Lutte contre l'illicite (Djam`iyyat man` Al-Moharramât). A l'âge de douze ans, il participa à la Révolution de 1919. Son attachement à la Tarîqah Husâfiyyah, une confrérie soufie en Egypte, enrichit sa spiritualité depuis sa jeunnesse. ------------------- Premier au classement, Sheikh Hasan obtint son diplôme de l'Université de Dâr Al-Ulûm. Il fut nommé professeur dans une école de la ville d'Ismâ`îliyyah. Là-bas, il poursuivit son travail de prédication avec une approche originale. Il décida d'aller à la rencontre des gens dans leurs points de rassemblement. Ainsi prêcha-t-il dans des cafés. On le vit également, debout dans la plus grande place de la ville, levant le Coran avec la main droite et appelant les gens en disant : « Le droit Chemin est ici ! ». Sa démarche fut fructueuse. En peu de temps, il parvint à rallier beaucoup de coeurs et d'énergie autour de lui, pour servir l'Islam, à une époque où le monde islamique sombrait sous la botte de la colonisation. Il avait un espoir : voir les musulmans battre du même coeur et se pardonner mutuellement. ---------------------- Fondation de l'Association des Frères Musulmans : Al-Bannâ parvint à établir des bases solides pour une activité islamique réfléchie et réformatrice. Avec six autres membres, il prit l'initiative de fonder le premier noyau de l'Association des Frères Musulmans (Djamâ`ah Al-Ikhwân Al-Muslimîn) en mars 1928. En 1932, il fut appelé à travailler au Caire. C'est là un point tournant dans l'activité de l'Association des Frères Musulmans. Le projet islamique qui anima la pensée d'Al-Bannâ englobait toute la communauté musulmane. Il ne s'agissait pas d'un projet local pour la société égyptienne. Cela se traduit en peu de temps, par la propagation de l'appel d'Al-Bannâ dans divers pays islamiques où il voyagea pour ancrer sa prédication et harmoniser les activités des Frères Musulmans. Appelant à une réforme pacifique au sein des sociétés musulmanes à tous les niveaux - individuel et collectif - Al-Bannâ voyait toutefois la nécessité d'une lutte armée pour libérer la Palestine et toute terre injustement occupée par la botte de la colonisation. C'est ainsi que de nombreux membres des Frères Musulmans participèrent aux combats de 1948 en Palestine. ----------------------- Al-Bannâ et son dernier souffle : L'influence et la popularité des Frères Musulmans prirent des proportions importantes, voire gênantes selon des hommes au pouvoir qui jugèrent bon de liquider l'Association des Frères Musulmans en assassinant son leader. Un complot sous le couvert de «la Réconciliation» de l'Association des Frères Musulmans avec le gouvernement fut organisé. Plusieurs sessions de négociations étaient prévues. Al-Bannâ en sa qualité de leader de l'Association et son porte-parole participa aux négociations tenues au Caire, dans les locaux de l'Association Des Jeunes Musulmans. Après les négociations, il salua l'assemblée du gouvernement et se dirigea vers le portail. Dans la rue, devant le bâtiment de l'Association, il fut abattu. Gravement blessé, on appela une ambulance et il fut transporté à l'hôpital de Al-Qasr Al-`Aini, noyé dans son sang. Son âme retourna ainsi à Son Créateur le 12/02/1949. Puisse Dieu le compter parmi les martyrs : « Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d'Allah soient morts. Au contraire, ils sont vivants auprès de leur Seigneur, bien pourvus * et joyeux de la faveur qu'Allah leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, ne connaîtront aucune crainte et ne seront point affligés. [* sourate 3, Âl Imrân, versets 169 à 171]. ----------------------- Témoignage de son petit-fils Tariq Ramadân. Ci-dessous, un extrait du livre "Islam, le Face à Face des civilisations", écrit par Tariq Ramadân, un des petits-fils de Sheikh Hasan Al-Bannâ, lui rendant hommage. «Il [le gendre de Hasan Al-Bannâ, i.e. père de Tariq Ramadân] avait tout appris d'un homme qui lui avait tant donné, tant offert et qui très tôt, l'avait formé et protégé. A son sujet, il était intarissable : Hasan Al-Bannâ, par son total dévouement à Dieu et à ses enseignements, avait mis la lumière en son coeur et tracé le chemin de son engagement. A tous ceux qui le critiquaient, qui parlaient sans l'avoir même rencontré, ou entendu, ou seulement lu, il rappelait combien, à ses côtés, il avait appris la spiritualité, l'amour, la fraternité et l'humilité. Des heures durant, il faisait naître de sa mémoire les événements et les instants qui l'avaient marqué alors qu'il était comme son fils et qu'on l'appelait « le petit Hasan Al-Bannâ ». La foi profonde de son maître, sa dévotion, son intelligence, sa science, son ouverture d'esprit, sa bonté et sa douceur étaient les qualités qui émanaient de façon permanente de ses descriptions. Souvent, il parlait de sa détermination dans son engagement de tous les instants contre le colonialisme, contre l'injustice, pour l'islam : cette détermination n'a jamais été une caution à la violence qu'il refusait, comme il refusait l'idée d'une « révolution islamique ». La seule exception concernait la Palestine : le message d'Al-Bannâ était clair ; la résistance armée s'impose face aux desseins terroristes d'Irgun ou de l'ensemble des colons sionistes. Il avait appris de Hasan Al-Bannâ, comme il le dit un jour, «à poser le front à terre» : le vrai sens de la prière donnant force, dans l'humilité, au sens d'une vie entière. Il avait appris enfin à tout donner : après l'assassinat de son maître, en 1949, il retint la leçon et sacrifia tout pour faire entendre le message libérateur de l'islam. L'histoire est écrite par les puissants ; les pires calomnies avaient été dites à propos de l'Imâm Hasan Al-Bannâ : il n'eut de cesse d'écrire et de dire les vérités dont il s'était nourri. Mais l'amour du pouvoir des despotes a causé la mort et répandu le sang, beaucoup de sang ; et tellement de tortures.» lisez aussi ce document sur le Hamas : http://www.ordiecole.com/hamas.pdf http://www.ordiecole.com/islamisme_ramadan.txt ______________________________________________________________________________________________________________________ http://www.ordiecole.com/islamisme_fm.txt