http://www.ordiecole.com/filigrane.txt filigrane d'argent filigrane d'or filigree (en anglais) filigrane (en italien) ------------------------------------------------------------ technique de bijouterie utilisée depuis l'antiquité chez les égyptiens, les byzantins, les étrusques, les grecs, les romains, les arabes Filigrane : ouvrage de bijouterie ajouré, fait de bandes ou de fils métalliques fins entrelacés et soudés ------------------------------------------------------------ Bijoux en filigrane : --------------------- On appelle bijoux en filigrane ceux qui sont faits avec des fils d'or ou d'argent; ce qui les distingue surtout, c'est leur grande légèreté, aussi sont-ils très appréciés dans tous les pays chauds. C'est le genre adopté surtout par les peuples orientaux, en Turquie, aux Indes, en Afrique, en Amérique, où les ouvriers de ces pays jouissent d'une habileté remarquable pour ce genre de travail. Le filigrane fut fort en honneur au moyen âge et l'on en trouve de nombreux exemples dans les objets précieux de cette époque qui sont parvenus jusqu'à nous, notamment dans l'orfèvrerie religieuse. L'Italie et surtout Venise ont fabriqué de très beaux bijoux de ce genre qui, sous le rapport technique, n'offre pas de grandes difficultés, mais exige beaucoup de dextérité et de goût. Benvenuto Cellini, le plus célèbre des orfèvres de la Renaissance, a donné dans son "Traité d'orfèvrerie" une description complète de cette fabrication, et ses procédés sont encore, sauf quelques modifications, ceux que l'on emploie de nos jours. Les matières employées sont des fils d'or ou d'argent, de différentes grosseurs, et des grenailles obtenues en, versant l'or ou l'argent en fusion dans un petit vase rempli de charbon en poudre. La soudure est au tiers, elle se compose de deux parties d'argent et d'une de cuivre rouge. ------------------------------------------------------------ Benvenuto Cellini, fils de Maître Giovanni Cellini, florentin¨ graveur et orfèvre italien du XVIème siècle oreficeria gioielli filigrane Museo della Filigrana tradizione celliniana saliera d'oro eseguita da Benvenuto Cellini per il re di Francia Francesco I île de Malte, village Ta’Qali : centre artisanal le plus vaste de l’archipel: argent filigrané, etc. ------------------------------------------------------------ Benvenuto Cellini orfèvre, médailleur, sculpteur. Paris, Plon, 1883, 2 vol. in-folio 82 planches hors-texte dont 16 eaux-fortes de Le Rat, et 18 gravures dans le texte. ------------------------------------------------------------ http://www.ventes-jacques.org/WORD.DOC : 134. Cellini Benvenuto : Œuvres complètes de Benvenuto Cellini, orfèvre et sculpteur florentin, 2 vol. in-8, br. P., Garnier, s.d. Tome 1 : Mémoires Tome 2 : Suite des Mémoires, Traités de l'orfèvrerie et de la sculpture, Discours sur le dessin et l'architecture. (Estimation : 25 Euros) ------------------------------------------------------------ http://www.librairie-amour-qui-bouquine.com/cat-histoire.htm HI.22. CELLINI (Benvenuto). La vie de Benvenuto fils de Maître Giovanni Cellini, florentin, écrite par lui-même à Florence. In-4 rel. demi-chagrin bleu pétrole, dos orné de fleurons dorés, plats percaline bleues, filets à froid. 336 pp. Qq. petites tâches claires sur les plats sinon ex. en très bon état. Edition populaire sans titre des célèbres mémoires de Cellini, graveur et orfèvre italien du XVIème siècle. Texte sur deux colonnes, très nombreuses illustrations (gravures sur bois). 65 € ------------------------------------------------------------ http://193.52.215.193/sfdes/sfdes/Bibtot.htm : CELLINI (B.), Traités de l'orfèvrerie et de la sculpture, augmentés de: Discours de 1564, Sur l'art du dessin, De l'Architecture, et Sur les principes et la manière d'apprendre. Préf., index, glossaire, bibliogr., chronol. d'A. Goetz, Paris, Publ. de l'E.N.S. des Beaux-Arts, 1992, 216 pp. (150 F.; ISBN 2-903639-93-0) ------------------------------------------------------- Traités de l'orfèvrerie et de la sculpture de Benvenuto Cellini Langue : Français Éditeur : Ensba - Ecole Nationale (1 septembre 1992) Collection : Beaux-arts histoire Format : Broché - 217 pages ASIN : 2903639930 Dimensions (en cm) : 14 x 21 Ces deux traités (1568) s'inscrivent dans la tradition florentine : le maître, au sommet de sa gloire, transmet son expérience par un enseignement écrit. Ces textes nous renseignent sur l'art et la technique de Cellini, le travail du métal et de la pierre, mais aussi sur sa vie de courtisan, sa façon de penser, ses démêlés avec ses contemporains. Table des matières : - Préface - Chronologie - Note sur le texte - Épître dédicatoire - Introduction - Traité de l'Orfèvrerie - Traité de la Sculpture - A propos de la controverse opposant sculpteurs et peintres au sujet de la place d'honneur donnée à la peinture lors des obsèques du grand Michel-Ange Buonarroti - Sur l'art du dessin - De l'architecture - Sur les principes et la manière d'apprendre l'art du dessin - Glossaire - Unités de mesures - Bibliographie - Index ----------------------------------------------------------- I tratatti dell'oreficeria e della scultura Tratados de orfebreria, escultura, dibujo y arquitectura Traités de l´orfèvrerie et de la sculpture ----------------------------------------------------------- Cellini, Benvenuto Due trattati : uno intorno alle otto principali arti dell'oreficeria, l'altro in materia dell'arte della scultura, dove si veggono infiniti segreti nel lavorar le figure di marmo, & nel gettarle in bronzo / Benvenuto Cellini ; introd. di Antonio Altomonte Modena : Edizioni Aldine, 1983 23 p., 47 [i.e. 61] f. : ill. ; 26 cm Reprod. photomécanique de l'éd. de: In Fiorenza : Per Valente Panizzij & Marco Peri, 1568 VAUD BCU/Dorigny [La C1] No RERO 0599628 ----------------------------------------------------------- Cellini, Benvenuto Traités de l'orfèvrerie et de la sculpture : [augmentés de "Discours de 1564" "Sur l'art du dessin" "De l'architecture" "Sur les principes et la manière d'apprendre"] [préf., index, glossaire, bibliogr. , chronologie d'Adrien Goetz] ; [trad. de Léopold Leclanché] Paris : Ensb-a (Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts), 1992 217 p. ; 21 cm Collection Beaux-arts histoire ISBN 2903639930 FRIBOURG BCU - Centrale et Université [Fr C] VAUD BCU/Dorigny [La C1] No RERO 1604111 ------------------------------------------------------------ http://www.forumrarebooks.com/forum/main_stocklist.phtml/subject/16/2/Religion.html 22 CELLINI, Benvenuto. Due trattati, uno intorno alle otto principali arti dell' oreficeria. L'altro in materia dell'arte della scultura; dove si veggono infiniti segreti nel lavorar le figure di marmo, & nel gettarle di bronzo. Florence, Valente Panizzi, Marco Peri, 1568. 4to. Modern boards, with gilt orange morocco title-label on spine. Woodcut arms of the Medici on title, woodcut printer's device at the end, and 1 small and 36 large architectural historiated initials in text. (5), 61, (7) lvs. First edition of Cellini's treatises on the arts of the goldsmith and the sculptor. They are of great interest as they contain detailed information about his most prestigious commissions not found in his famous autobiography, like the salt cellar for François I, the clasp for Pope Clement VII, the seal of Cardinal Ippolito d'Este, etc. Cellini divulges the wonderful secrets and methods of designing medals, enamelling, minting coins, soldering, tinting diamonds, etc. and of the art of the goldsmith. The techniques of the Florentine sculptors of the `quattrocento' are discussed, like those of Donatello who attacked the block directly without the use of large scale models. There is also a crucial passage on Michelangelo's sculptural technique: how he outlined the figure in charcoal on the block, made large scale clay models, and the kind of chisels and drills Michelangelo used. Oddly enough Cellini's treatises were not republished till 1731, nor translated until the 19th century. Fine copy, with ms. ownership entry of Domenico Martinelli di Lucca on the second blank, and faded ms. ownership entry, dated 1572, on lower margin of the title.- (Blank leaf A6 lacking; title sl. foxed; a few marginal stains). Honeyman 659; Adams C 1240; STC Italian p. 164; Cicognara 273; Schlosser 398-399; Besterman, Old Art Books, p. 23. € 8.000,00 Prices in EUROS (€), shipping and BTW/VAT extra. ------------------------------------------------------------ http://www.libri-antichi.com/scriptorius/ottocento.htm 257 Cellini Benvenuto, Due trattati. Uno intorno alle otto principali arti dell'oreficeria e l'altro sull'arte della scultura dove si ragiona del lavorare le figure di marmo (..). Milano, G. Silvestri 1852; in 8 picc., 6 (nn), 302; leg. post. t. tela con tit. oro. € 44. ------------------------------------------------------------ http://www.ordiecole.com/filigrane.txt Technique du filigrane : Les métaux (or ou argent) sont travaillés en double fils très fin et entortillés en spirale. La granulation est caractèrisée par les soudures invisibles du fil d'or. En général on obtient des bijoux précieux pour leur finesse et leur transparence. Les Phéniciens (au XIIe siècle avant J.C.), les Carthaginois, et surtout les Espagnols au XIVe siècle après J.C., (qui apprirent la technique du filigrane par les Arabes) nous ont laissé après leur colonisation, tous les secrets de l'art de la bijouterie. Les artisans Sardes dépassèrent leurs anciens maîtres et créerent un style local. Encore aujourd'hui le filigrane est travaillé avec les techniques les plus anciennes et permet de reproduire fidèlement des bijoux anciens qui les rendent uniques dans leur valeur. http://yves.barnoux.free.fr/sarde/filigrana.html ------------------------------------------------ Village artisanal de Thiès au Sénégal : Dix ateliers de bijouterie. Près de 25 personnes y travaillent. La technique utilisée est celle du «filigrane» et du «massif». Les bijoutiers du Village travaillent exclusivement l’or et l’argent, à la différence des autres bijoutiers au Sénégal. Ils produisent de magnifiques bijoux africains et occidentaux, traditionnels ou modernes : bracelets, chaînes, boucles d’oreilles, etc. ------------------------------------------------- Filigrane : Fils métalliques d'or ou d'argent lissés, torsadés ou texturés qui sont fixés entre eux ou sur un fond par fusion ou par soudure. ------------------------------------------------- http://www.persee.fr/showArticle.do?urn=rvart_0035-1326_1990_num_90_1_347871 http://www.persee.fr/showIssue.do?issueKey=rvart_0035-1326_1990_num_90_1 Référence bibliographique : Revue de l'Art, Année 1990, Volume , Numéro 90 Elisabeth Taburet-Delahaye Conservateur en chef, Musée du Louvre, Département des objets d’art Opus ad filum L'ornement filigrané dans l'orfèvrerie gothique du centre et du sud-ouest de la France. Le filigrane est, parmi les nombreux ornements de l'orfèvrerie médiévale, sans doute le plus méconnu. Il fut cependant, du Haut Moyen Age à l'époque gothique, répandu dans la plupart des contrées de l'Europe occidentale. Il était employé pour recouvrir des surfaces limitées telles que frises et plaquettes mais parfois aussi une partie importante, voire la totalité d'une oeuvre. La technique, héritée de l'Antiquité, ne sera jamais totalement abandonnée par la suite, mais il semble qu'elle ait tout particulièrement répondu au goût et aux besoins des orfèvres médiévaux et de leur clientèle. Selon l'étymologie, les filigranes (filum granum; dans les textes : opus ad filum) sont des fils métalliques dont la surface a été travaillée pour y faire apparaître de légers grains; dans un sens plus large, le terme désigne toutes sortes de décors obtenus à l'aide de fils de métal, lisses, torsadés ou « à grains ». Le Traité des divers arts, rédigé par le moine Théophile au XIIe siècle, décrit précisément la méthode employée au Moyen-Age pour obtenir ce filigrane à grains. Le fil lisse, fabriqué à l'aide de filières placées sur un banc à étirer, est passé sous une lime creusée d'une légère gorge aux bords acérés : à chaque mouvement de va et vient, la lime y imprime un grain en légère saillie; lorsque la lime est placée de biais, le filigrane prend un aspect « torsadé ». Les filigranes médiévaux témoignent de la maîtrise technique atteinte par les orfèvres et de leur invention sans cesse renouvelée dans l'utilisation de cet ornement : les fils, tantôt d'une extrême finesse tantôt plus épais, utilisés seuls ou groupés en faisceaux, peuvent dessiner les motifs les plus variés, s'allonger pour former des rinceaux ou s'enrouler en volutes, motifs de prédilection du décor médiéval. Le réseau ainsi formé, plus ou moins dense, est soudé sur le champ métallique ou, fixé seulement sur les bords, le recouvre « en toile d'araignée » détachée de quelques millimètres mais il forme toujours un décor ajouré, où se joue et se fragmente la lumière. Celui-ci est fréquemment semé de granulations, isolées ou groupées; à l'époque gothique, petites feuilles, fleurettes et « épis » lui donnent une tonalité plus naturaliste. Pierres précieuses, pierres dures ou verroteries le rehaussent le plus souvent de multiples éclats colorés et en augmentent la préciosité. Le décor filigrane se répandit plus spécialement dans certaines régions ou certains centres : ainsi, dans la région rhéno-mosane dans les dernières décennies du XIIe siècle et la première moitié du XIIIe ou, vers le milieu et dans la seconde moitié du XIIIe siècle, à Venise, dont la renommée fut telle que le terme d'opus veneticum ou opus veneciarum (« œuvre de Venise ») s'imposa dans les descriptions et inventaires pour désigner les filigranes quelle que soit leur origine. Les filigranes « gothiques » de la fin du XIIe et du XIIIe siècle présentent un certain nombre de traits communs qui permettent de reconnaître un « type » caractéristique de cette époque : faits de deux ou trois fils accolés, ils dessinent des volutes à double ou triple enroulement dont le centre est formé par une granulation ou une rosette de granulations et d'où s'échappent de petites crosses régulièrement espacées, elles-mêmes terminées par une granulation; de petits cylindres ou épis de filigranes, faits d'un fil enroulé sur une courte tige, et de petites feuilles polylobées parsèment fréquemment ces filigranes. Ce type se rencontre aussi bien en France qu'en Italie, dans la région rhéno-mosane et dans d'autres régions du Saint-Em­pire, ce qui permet de comprendre que certains auteurs aient tenté d'établir une « filiation » entre les filigranes issus de différents centres au XIIIe siècle. Dans certains cas cependant, l'adjonction d'éléments originaux dans ce schéma ou la modification de l'une ou de plusieurs de ces caractéristiques permet de distinguer l'œuvre d'un atelier indépendant.