Mis à jour le 15 octobre 2020 à 16h30

Informations Coronavirus

POINT DE SITUATION

Face à une situation sanitaire qui continue de se dégrader, le Premier ministre a décrété l’Etat d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire à partir du vendredi 16 octobre à minuit et a annoncé la mise en place d’un couvre-feu de 21h à 6h en Ile de France et pour huit métropoles : Grenoble, Lille, Lyon, Aix Marseille, Saint-Etienne, Rouen, Montpellier et Toulouse. Celui-ci durera au moins 4 semaines.

Des dérogations au couvre-feu ont été prévues pour raisons de santé, raisons professionnelles, pour aider un proche en situation de dépendance, pour des raisons de transport et pour sortir son animal de compagnie. Des attestations seront disponibles sur le site du Gouvernement dès demain.

Retrouvez ici les informations essentielles sur la crise de la Covid-19 en France :
 
  • les données sur la maladie ;
  • les conséquences sur votre santé et sur votre vie quotidienne ;
  • les bonnes pratiques à adopter au quotidien ;
  • les mesures gouvernementales prises pour vous aider.
Toutes les informations sur le plan de relance du Gouvernement sont disponibles sur le site dédié.
 

Accès rapide

Cliquez sur une situation pour accéder aux informations correspondantes :

  

Restez au courant

Vous pouvez recevoir les prochaines informations officielles à propos de la COVID-19.

J'active les notifications

Consulter le traitement des données personnelles.

Adapter son quotidien

Informations sur les mesures nationales

Le Premier ministre a décrété l’Etat d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire à partir du samedi 17 octobre. L’ensemble du pays est concerné par le passage en Etat d’Urgence Sanitaire et certaines mesures préventives s’appliqueront désormais partout en France :

  • pas de rassemblement à plus de 6 dans l’espace public ;
  • interdiction des évènements festifs dans les salles des fêtes et polyvalentes ;
  • institution d’une jauge à 5000 pour les établissements recevant du public avec respect des règles d’occupation (1 siège vacant entre deux spectateurs ou groupes de 6).

Un couvre-feu est par ailleurs mis en place dans les 8 départements de l’Ile-de-France et les 8 métropoles suivantes : Lille, Lyon, Aix-Marseille, Grenoble, Toulouse, Montpellier, Saint-Etienne et Rouen.

Les critères retenus pour choisir les villes en couvre-feu sont les suivants : incidence à plus de 250 pour 100 000 habitants, incidence des personnes âgées supérieure à 100, taux d’occupation des lits de réanimation supérieur à 30% et une dynamique conduisant à un dépassement des 50% dans les prochaines semaines.

Dans les villes qui seront concernées par le couvre-feu, les sorties et déplacements seront interdits de 21h00 à 06h00 du matin sous peine d’une amende de 135 € et jusqu’à 3750 € en cas de récidive.

Des dérogations seront prévues pour se rendre chez le médecin, la pharmacie de garde ou l’hôpital, pour raison professionnelle, pour les déplacements en avion ou train (le billet faisant foi) ainsi que pour se rendre auprès d’un proche dépendant ou pour sortir son animal de compagnie.

Il n’y aura pas de fermeture des transports en commun, notamment pour permettre de répondre aux besoins des dérogations. Enfin, le télétravail, quand le métier le permet, est fortement recommandé avec une jauge minimale de 50% des effectifs.

Des attestations dérogatoires pourront se faire en ligne, sur un smartphone et sur papier libre. Elles seront valables une heure en dehors du motif professionnel : ce dernier devra être accompagné d’un justificatif de l’employeur.

Ces mesures entreront en vigueur dans la nuit de vendredi à samedi et s’appliqueront jusqu’au 1er décembre (4 semaines avec le décret d’urgence sanitaire et au-delà avec l’accord du Parlement). Elles feront l’objet, comme toutes les mesures, de réévaluations fréquentes afin d’en adapter la territorialisation et l’intensité. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Couvre-feu et Loisir / vacances.

En attendant la mise en place de l’urgence sanitaire, les départements sont toujours classés en 5 catégories :

  • Les départements en zone Verte
  • Les départements en zone Alerte
  • Les départements en zone Alerte renforcée
  • Les départements en zone Alerte maximale
  • Les départements en état d’urgence sanitaire territoriale


Pour connaître les dispositions prises dans votre département, rendez-vous sur le site internet de ma préfecture.

Carte de France décrivant les métropoles soumises au Couvre-feu à partir du 14 octobre 2020


Je visualise ici concrètement ce qui change, ce qui est conseillé et autorisé - ou pas - en fonction de ma zone de résidence, à partir du 26 septembre :

En zone verte

Dans les départements et territoires en « zone verte », moins de 50 personnes ont été détectées positives pour 100 000 habitants sur une période de 7 jours. Le virus circule, mais il circule à un niveau modéré. Cela signifie que si chacun continue à exercer une forte vigilance et à respecter les gestes barrières, alors il est possible de continuer à maîtriser la diffusion du virus.

Tous savoir sur la Covid-19

En zone Alerte

La zone Alerte se caractérise par une circulation active du virus :
 
  • Plus de 50 personnes ont été détectées positives pour 100 000 habitants sur une période de 7 jours,
  • mais avec une faible circulation chez les personnes âgées (moins de 50 cas pour 100 000 habitants)
  • et sans, à ce stade, d’impact fort sur les services de réanimations.
Pour ces départements et territoires, le préfet est habilité à prendre un certain nombre de mesures locales de nature à réduire la circulation du virus.

Le préfet peut imposer le port du masque :
  • sur le territoire d’une ou plusieurs communes ;
  • sur les marchés ou fêtes foraines ;
  • aux abords des établissements d’enseignement et crèches ;
  • aux abords des gares et arrêts de transports en commun ;
  • aux abords des ERP et commerces.

Concernant les rassemblements, le préfet peut :
  • interdire au cas par cas des rassemblements déclarés ;
  • interdire des raves party et tecknival ;
  • interdire ou annuler des soirées étudiantes ;
  • annuler des événements culturels ou festifs.
Concernant les marchés, le préfet peut limiter le nombre d’exposants dans les brocantes, vides-greniers et ventes au déballage.

Concernant les restaurants et débits de boisson, le préfet peut :
  • fermer de manière anticipée les bars et les restaurants
  • retirer des autorisation d’ouverture tardive
  • interdire de vendre et consommer de l’alcool en soirée
  • fermer des buvettes dans les établissements sportifs
  • interdire les buvettes lors des rassemblements.
Concernant les autres activités, le préfet peut interdire des activités dansantes.

Les registres communaux pour les personnes vulnérables peuvent être activés à la demande de la préfecture.

Par ailleurs, une jauge de 30 personnes maximale dans les départements en « alerte » sera appliquée dans les rassemblements festifs ou familiaux de personnes dans des établissements recevant du public (ERP), notamment dans les salles des fêtes et salles polyvalentes (ERP de type L) et dans les chapiteaux, tentes et structures (ERP de type CTS).

Les rassemblements « festifs » peuvent se comprendre notamment comme les événements avec restauration/boissons susceptibles de se transformer en soirée dansante ou de conduire à un non- respect des protocoles sanitaires (places assises, distance d’un siège, port du masque). Les fêtes de famille, fêtes entre amis, fêtes locales, soirées étudiantes ne peuvent ainsi se tenir à plus de 30 personnes dans un ERP.

Pour les autres types de rassemblements dans des ERP, comme les événements associatifs ou professionnels, il convient de demander aux organisateurs de prévoir un protocole sanitaire strict.

Les organisateurs doivent en effet respecter les règles sanitaires prévues dans le décret : dans une salle des fêtes par exemple, le port du masque est obligatoire, les personnes doivent être assises, en respectant une distance d’un siège entre deux personnes ou groupes de moins de 6 personnes, sans restauration, etc.

La concertation avec les maires sera primordiale pour apprécier la nature de l’événement et pour garantir le respect de cette mesure. Cette mesure doit être prévue par arrêté préfectoral à partir du lundi 28 septembre.

Retrouvez l’ensemble des mesures prises dans votre département ici.

Au 14 octobre, 56 départements sont concernés.
 

En zone Alerte renforcée

La zone Alerte renforcée se caractérise par :

  • Plus de 150 personnes détectées positives pour 100 000 habitants sur une période de 7 jours.
  • Plus de 50 personnes âgées détectées positives pour 100 000 habitants sur une période de 7 jours.

En zone Alerte renforcée le virus circule de façon très intensive dans la population générale mais surtout il commence à toucher les personnes âgées. C’est un indice que la situation sanitaire est en cours de dégradation et que des mesures fortes sont nécessaires pour enrayer la circulation du virus.

Les mesures qui s’appliquent sont :

  • l’abaissement de la jauge des 5000 personnes à 1000 personnes (cette jauge ne comprend pas les organisateurs et équipes techniques ; uniquement les visiteurs) ;
  • l’interdiction des rassemblements de plus de 6 personnes sur la voie publique ou dans des lieux ouverts au public (hors manifestations), à l’exception des rassemblements à caractère professionnel, des services de transport de voyageurs, des établissements recevant du public, des cérémonies funéraires, des visites guidées organisées par des personnes titulaires d’une carte professionnelle et des marchés ;
  • l’interdiction de l’accueil du public dans les établissements recevant du public pour des événements familiaux ou festifs (notamment dans les établissements de type L, comme les salles des fêtes ou polyvalentes, et les ERP de type CTS – chapiteaux, tentes et structures ;
  • l’interdiction au cas par cas des événements de moins de 1000 personnes dans des établissements recevant du public ;
  • la fermeture des établissements sportifs (sauf activités des groupes scolaires, parascolaires ou de mineurs, sportifs professionnels et de haut niveau, formatons continues, et activités de plein air) ;
  • la fermeture des vestiaires collectifs des piscines ;
  • la fermeture anticipée des bars, au plus tard 22h00, à partir du 28 septembre ;
  • depuis le 5 octobre, les salles de classe ou amphithéâtres des universités ne pourront être remplis qu’à 50% de leur capacité au maximum en zones d’alerte renforcée et maximale.

De manière optionnelle, le préfet peut :

  • fermer des piscines en milieu clos, après concertation avec les élus locaux, à l’exception des groupes mentionnés ci-dessus et des diplômes de maître-nageur ;
  • interdire la musique amplifiée sur la voie publique et/ou dans les bars et restaurants ;
  • interdire les brocantes, vides-greniers et fêtes foraines ;
  • inciter au télétravail ;
  • renforcer les contrôles par l’inspection du travail
  • renforcer le protocole en EHPAD et les mesures d’hygiène et de protection des personnes âgées en EHPAD et à domicile
  • renforcer le cadencement des transports en commun aux heures de pointe.
Les territoires et les Métropoles en zone Alerte renforcée sont :
 
  • Bordeaux
  • Nice
  • Rennes
  • Rouen
  • Clermont-Ferrand
  • Dijon

En zone Alerte maximale

Les seuils qui déterminent le passage en zone Alerte maximale sont :

  • plus de 250 personnes détectées positives pour 100 000 habitants sur une période de 7 jours.
  • plus de 100 personnes âgées contaminées pour 100 000 habitants sur une période de 7 jours.
  • un impact significatif sur les réanimations : c’est-à-dire quand plus de 30 % des lits de réanimation disponibles sont occupés par des patients atteints de COVID.

Pour répondre à cette situation, de nouvelles mesures s’appliqueront à partir d samedi 26 septembre, à l’issue d’une concertation entre le Préfet et les élus locaux.

Il s’agit :

  • de la fermeture totale des bars ;
  • de la fermeture des établissements recevant du public sauf s’il existe un protocole sanitaire strict déjà en place. A ce titre, les lieux culturels comme les théâtres, les musées et les cinémas ne sont pas concernés compte tenu des protocoles sanitaires existants. Les restaurants devront également respecter un protocole sanitaire strict, élaboré par le ministère des Solidarités et de la Santé.
  • d’inciter au maximum au télétravail pour l’ensemble des activités pour lesquelles c’est possible.our lesquelles c’est possible :
  • depuis le 5 octobre, les salles de classe ou amphithéâtres des universités ne pourront être remplis qu’à 50% de leur capacité au maximum en zones d’alerte renforcée et maximale.

De manière optionnelle, le préfet peut :

  • interdire l’accès aux plages, lacs, plans d’eau et rivière ;
  • limiter l'utilisation des transports en commun aux heures de pointe ;
  • introduire des motifs impérieux pour aller vers d’autres DOM (Guadeloupe).

Sont concernées par ce passage en alerte maximale la Guadeloupe, la métropole d’Aix-Marseille, Paris et les départements de la petite couronne, Montpellier, Toulouse, Lille, Grenoble, Lyon, Saint-Etienne.

En zone d’état d’urgence sanitaire territorial

L’état d’urgence sanitaire territoriale correspond au dernier niveau d’alerte sanitaire. Il est atteint quand plus de 60 % des lits de réanimation disponibles sont occupés par des patients atteints de COVID. Des mesures de reconfinement pourraient être reprises localement.

Pour l’instant, l’état d’urgence sanitaire territorial ne concerne pas de département ou territoires en France.

Luttons ensemble contre la Covid-19

  • Se laver régulièrement les mains ou utiliser une solution hydro-alcoolique
  • Tousser ou éternuer dans son coude ou dans son mouchoir
  • Se moucher dans un mouchoir à usage unique puis le jeter
  • Éviter de se toucher le visage
  • Respecter une distance d’au moins un mètre avec les autres
  • Saluer sans serrer la main et arrêter les embrassades
  • Porter un masque quand la distance d’un mètre ne peut pas être respectée et partout où cela est obligatoire

Que faire en cas de symptômes ?

J’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser à la COVID-19 :
  • je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin avant de me rendre à son cabinet ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation ;
  • si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j’appelle le SAMU (15) ou j’envoie un message au numéro d’urgence pour les sourds et malentendants (114).
Les principaux symptômes :
  • fièvre
  • toux
  • fatigue inhabituelle
  • difficultés respiratoires, étouffements
  • maux de tête
  • perte de goût et de l'odorat
  • courbatures
  • parfois diarrhées

L'usage des masques grand public

L’usage des masques vient en complément des mesures barrières et de la distanciation physique.  Depuis le 20 juillet, il est obligatoire dans les lieux clos recevant du public. Les préfets peuvent également étendre son obligation à tous les lieux pertinents quand la situation locale l’exige, sauf les locaux d’habitation.

Dans d’autres situations, notamment quand la distanciation physique n’est pas possible ou lorsqu’on est contaminé ou en présence de personnes fragiles, son usage est indispensable et doit se faire dans le respect de certaines règles.
 

Dans les lieux clos recevant du public (pouvant être étendus à d’autres lieux par les préfets de département) :
 
  • port du masque obligatoire pour tous.

Au travail :
  • à compter du 1er septembre, port du masque obligatoire en intérieur, dès lors que l’on est à plusieurs dans un même espace.
Dans les commerces :
  • port du masque obligatoire pour les personnels et les clients.

Dans les transports :
  • port du masque obligatoire dans les transports en commun ;
  • port du masque obligatoire dans les taxis, les VTC et en cas de covoiturage, sauf si installation d’une vitre de protection.

Dans les crèches, écoles, collèges et lycées :
  • pour les enseignants et les encadrants : port du masque obligatoire, y compris en extérieur ;
  • pour les collégiens/lycéens : port du masque obligatoire, y compris dans les espaces extérieurs;
  • pour les élèves des écoles élémentaires : port du masque uniquement si apparition de symptômes liés au virus, jusqu’au moment de la prise en charge par un adulte responsable hors de l’école ;
  • pour les enfants de moins de 3 ans et les élèves des écoles maternelles : port du masque à proscrire.
À noter : en fonction des circonstances, le préfet de département ou le maire peuvent imposer le port du masque dans d’autres espaces, y compris en extérieur.

Pour le grand public et l’usage domestique :

  • approvisionnement personnel dans des commerces, pharmacies ;
  • distribution dans certains cas par des collectivités territoriales.
 

Pour les salariés de la fonction publique et du secteur privé :

  • fourniture par les employeurs ;
  • les personnes les plus vulnérables au virus doivent se faire fournir un masque.


Pour les très petites entreprises (TPE) et indépendants :


Pour les personnes précaires :

  • l’État a constitué des stocks et les met à disposition des collectivités territoriales ou des opérateurs en contact avec ce public ;
  • dans les écoles, des masques sont fournis aux élèves dont les familles sont en situation de précarité.


Pour les Outre-mer :

  • mêmes canaux de distribution mais commandes supplémentaires de l’État pour répondre aux besoins locaux.
  • les canaux de distribution sont les mêmes, mais des commandes supplémentaires sont passées par l’État pour répondre aux besoins locaux.

L’État s’est mobilisé dès le début de la crise sanitaire pour renforcer la production en France.

De nombreuses entreprises ont répondu à l’appel et se sont rapidement fait certifier par la Direction générale de l’Armement pour garantir la qualité et la sécurité de leur production.
 
Les particuliers sont également invités à produire leur propre matériel en suivant les patrons et tutoriels de l’AFNOR.

Comme nombre de collectivités territoriales, distributeurs et entreprises, l’État a passé des commandes afin d’assurer l’approvisionnement de tous au moment du déconfinement.

Chiffres clés :
  • 0,95€ : c’est le prix de vente maximal autorisé pour les masques chirurgicaux,
  • 50% des sommes dépensées : c’est ce que l’État a remboursé aux collectivités territoriales sur leurs commandes de masques dans la période du 13 avril au 1er juin,
  • 5 millions : c’est le nombre de masques textiles envoyés chaque semaine aux préfets pour les publics précaires et les professionnels de la petite enfance ; ils sont distribués par les collectivités territoriales en lien avec ces publics,
  • 10 millions : c’est le nombre de masques textiles disponibles chaque semaine sur la plateforme de La Poste à destination des Très Petites Entreprises (TPE) et indépendants,
  • 10 millions : c’est le nombre de masques mis par l’Etat à disposition des opérateurs de transport en commun pour qu’ils puissent les fournir à leurs usagers ;
  • 3 milliards : c’est le nombre de masques qu’aura importés l’État au 1er juillet 2020.

Casser la chaîne de contamination : politique de tests et d’isolement

Tester permet de casser la chaîne de contamination du Covid-19. On utilise pour cela les tests virologiques RT-PCR (prélèvements dans le nez) qui permettent de déterminer la présence du virus à un instant donné. La France a désormais la possibilité de réaliser 1.4 millions de tests par semaine.

Toutes les mesures qui suivent reposent sur l’engagement de chacun : les mesures de tests comme d’isolement reposent sur le volontariat des personnes concernées. La santé de chacun est entre les mains de tous.

Afin de faciliter le dépistage de la Covid-19, les tests PCR sont totalement pris en charge par l'assurance maladie et ne nécessitent pas de prescription d'un médecin. Un arrêté publié le 24 juillet 2020 au Journal officiel prévoit également que les prélèvements puissent être pratiqués sous certaines conditions par un infirmier diplômé d'État, un aide-soignant, un étudiant en médecine, un sapeur-pompier ou encore un secouriste.

Les personnes qui le souhaitent peuvent identifier le centre de dépistage le plus proche de chez elles sur le site sante.fr ou sur le site Internet de l’ Agence régionale de santé.

Les recommandations sont de tester de manière prioritaire :
  • les personnes présentant des symptômes évocateurs de la Covid-19 ;
  • les personnes ayant été en contact avec un cas confirmé de Covid-19 (« cas contact ») ;
  • les personnels soignants ou assimilés ;
  • les personnes qui disposent d'une prescription.
Des circuits dédiés aux publics prioritaires sont mis en place dans chaque territoire. Par ailleurs, des actions de dépistage et d’information seront également engagées dans les lieux à forte circulation du virus.

L’organisation de la chaîne de tests et l’assurance quant à la disponibilité des tests dans les départements est pilotée par les ARS, avec le concours des préfets.

Le Gouvernement a demandé aux laboratoires de biologie médicale de s’organiser pour réserver des plages horaires dédiées aux personnes prioritaires et aux ARS de s’assurer de renforcer les capacités de test (création de laboratoires temporaires, les « barnums »), dans les départements.

Pour retrouver les « cas contact », une organisation en trois niveaux :
  • le médecin ayant établi le diagnostic identifie les « cas contact » au sein du foyer familial et évalue à cette occasion la capacité du patient à réaliser son isolement à domicile ;
  • les plateformes de gestion opérées par l’Assurance maladie, ouvertes 7 jours sur 7, identifient les « cas contact » hors du foyer ;
  • les Agences régionales de Santé sont chargées de la gestion des situations relevant des chaînes de transmission ou de clusters et de l’identification des cas-contacts à la suite de grands rassemblements.
Pour casser la chaîne de contamination, des mesures d’isolement :
  • peuvent s’exercer au sein du foyer ou, si ce n’est pas possible, dans des lieux mis à disposition par les pouvoirs publics ;
  • pour les personnes malades, durent jusqu’à 2 jours après la fin des symptômes ;
  • pour les « cas contacts », même négatifs, s’exercent jusqu’à 7 jours après le contact avec la personne infectée et s’accompagnent de surveillance d’apparition de symptômes ;
  • s'accompagnent d'un suivi téléphonique bi-quotidien.

Mesures de contrôle et restrictions pour les voyageurs en provenance de l’international

La France a levé le 15 juin l’ensemble des restrictions de circulation à ses frontières européennes.

Si vous êtes en provenance des pays de l’espace européen (États membres de l’Union européenne auxquels s’ajoutent Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican), vous pouvez entrer sur le territoire français sans restrictions liées à la lutte contre la Covid-19.

Toujours dans l’objectif de limiter la diffusion du virus, des mesures préventives de dépistage aux frontières sont entrées en vigueur le 1er août 2020, pour les voyageurs provenant de certains pays.

La France identifie plusieurs listes de pays où le virus circule activement, en fonction de leur situation sanitaire : 

En provenance des pays au sein desquels le virus circule toujours activement, vous devez vous munir de plusieurs documents avant de voyager :
 
  • Le résultat d’un test virologique RT-PCR, datant de moins de 3 jours avant votre vol. Si vous ne l’avez pas réalisé avant l’embarquement, il vous sera conseillé de respecter une quatorzaine volontaire et les mesures de précautions figurant sur le flyer qui vous sera remis à votre arrivée. Vous pourrez aussi utiliser les postes de contrôle sanitaire à l’aéroport pour réaliser un test immédiatement ;
  • Une déclaration sur l’honneur attestant que vous ne présentez pas de symptôme d’infection à la Covid-19 et que vous n’avez pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de Covid-19 dans les 14  jours précédant votre vol,
  • Une attestation de déplacement dérogatoire vers la France métropolitaine depuis les pays tiers, ainsi que plusieurs documents permettant de justifier le motif de votre déplacement. 

En provenance des pays au sein desquels le virus circule toujours très activement :
 
  • Vous devrez vous munir des documents cités ci-dessus ;
  • Si un test peut être réalisé dans votre pays de départ : vous devrez présenter le résultat de ce test réalisé moins de 3 jours avant votre départ, contrôlé avant l’embarquement par les compagnies aériennes ;
  • Si un test ne peut pas être réalisé dans votre pays de départ : vous serez dirigé à votre arrivée vers les postes de contrôle sanitaire à l’aéroport pour y réaliser un test RT-PCR. En cas de refus, vous pourrez être susceptible de respecter une quatorzaine par arrêté préfectoral. Vous pourrez effectuer cette quatorzaine à domicile ou dans un lieu d’hébergement dédié si vous ne disposez pas de logement adapté.

Enfin, en provenance de pays au sein desquels le virus circule peu activement, vous ne ferez pas l’objet de restriction à votre entrée sur le territoire national.

Pour connaître tous les conseils aux voyageurs et restrictions qui s’appliquent à chaque pays, rendez-vous sur le site du ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.  La liste des pays concernés sera actualisée au minimum tous les 15 jours.

Pour vous rendre dans un territoire d’outre-mer, quel que soit votre lieu de départ, le résultat d'un test RT-PCR réalisé dans les 3 jours précédant votre vol vous sera demandé.

Par ailleurs, si vous êtes en provenance ou à destination de la Guyane, de Mayotte, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Wallis et Futuna, une attestation de déplacement dérogatoire vous sera demandée.

Cartes et données

Cliquez sur une thématique qui vous intéresse plus particulièrement pour découvrir carte et données associées :

Source issue dedata.gouv.fr, données mises à jour le 15 octobre 2020

Questions / Réponses

Pour en savoir plus, cliquez sur la thématique qui vous intéresse :

Pour mon masque

Conformément au décret n° 2020-884 du 17 juillet 2020, le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux clos accueillant du public, à compter du 20 juillet 2020.

Par ailleurs, le décret n°2020-944 du 30 juillet 2020 prévoit la possibilité pour les préfets, quand la situation épidémique locale le nécessite, d’étendre l’obligation du port du masque à tous les lieux pertinents, c’est-à-dire aussi l’espace public, sauf les locaux d’habitation.

Il s’agit d’une mesure de protection essentielle, notamment en milieu fermé ou lorsqu’il y a une forte densité de population (marché, rue fréquentée…). En complément des gestes barrière (lavage des mains, distanciation physique), c’est le masque qui filtre les gouttelettes issues des éternuements, de la toux, voire d’une discussion prolongée.

Au moment où la circulation du virus augmente, il faut tout faire pour éviter un reconfinement et la saturation des hôpitaux, d’autant qu’il y a encore des incertitudes sur la transmission du virus dans l’air. Le 6 juillet, une lettre à l’OMS signée par 239 scientifiques issus de 32 pays, fait part de leurs observations sur la fréquence des contaminations et des clusters en milieu clos, particulièrement en cas de brassage d'air, et même en l'absence de projection directe de gouttelettes.

Le 6 juillet 2020, 239 scientifiques, issus de 32 pays différents, ont écrit une lettre à l'OMS, au sujet de la transmission dans l’air du virus.
Ils ont notamment remarqué que les contaminations avaient lieu fréquemment en milieu clos, particulièrement en cas de brassage d'air, et même en l'absence de projection directe de gouttelettes. S’il semble que cette voie de transmission existe, il est encore impossible de parler de voie de transmission dominante par rapport aux gouttelettes ou aux mains souillées.
 

Le port du masque grand public est obligatoire, parfois avec des règles spécifiques à certaines activités, dans les établissements recevant du public (ERP) relevant des catégories suivantes (fixées par l’arrêté du 25 juin 1980) :
 
  • (L) Salles d'auditions, de conférences, de réunions, de spectacles, de projection ou à usage multiple, comprenant notamment les salles de spectacle, les cinémas, ou encore les salles des fêtes et salles polyvalentes.
  • (M) Magasins de vente, centres commerciaux ;
  • (N) Restaurants et débits de boissons lors des déplacements ;
  • (O) Hôtels et pensions de famille, dans les espaces permettant des regroupements ;
  • (P) Salles de jeux ;
  • (R) Etablissements d'éveil, d'enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement ;
  • (S) Bibliothèques, centres de documentation ;
  • (V) Etablissements de culte ;
  • (X) Etablissements sportifs couverts ;
  • (Y) Musées ;
  • (PA) Établissements de plein air ;
  • (CTS) Chapiteaux, tentes et structures ;
  • (OA) Hôtels-restaurants d'altitude ;
  • (EF) Etablissements flottants ;
  • (W) Administrations et banques ;
  • (T) Établissements à vocation commerciale destinés à des expositions, foires-expositions et salons ayant un caractère temporaire.
Dans les autres catégories d’établissements, il peut être rendu obligatoire par l’exploitant.

S’y ajoutent :
 
  • les gares routières et maritimes ainsi que les aéroports ;
  • les marchés couverts ;
  • les établissements scolaires (voir les règles spécifiques par type d’établissement et personnes concernées)  ;
  • les entreprises, dès lors qu’il y a plus d’une personne dans un espace  ;
  • les transports en commun.
Par ailleurs, les préfets de département peuvent étendre l’obligation du port du masque à tous les lieux qu’ils estiment pertinents, lorsque les circonstances locales l’exigent (à l'exception des locaux d'habitation).

De nombreuses normes sanitaires et mesures de restrictions, mises en place conjointement par le Ministère du Travail et le Ministère des Solidarités et de la Santé, régissent déjà la vie dans les entreprises depuis la sortie du confinement. Elles visent notamment à encourager le télétravail et imposent un respect strict des mesures d’hygiène et de la distanciation physique.

L’ensemble de ces mesures sont répertoriées dans le protocole national de déconfinement pour les entreprises dont les dispositions sont explicitées sur le site du Ministère du Travail. En cas de rebond effectif de l’épidémie, le gouvernement n’exclut pas de les renforcer pour garantir la santé et la sécurité des salariés.

Il revient aux responsables des établissements recevant du public, et aux préfets de département pour les autres lieux où le port du masque sera rendu obligatoire, de prendre les dispositions nécessaires.

Un écriteau « port du masque grand public obligatoire » est disponible sur le site du Gouvernement, afin que les responsables d’établissements puissent l’apposer sur leur devanture. Il s’agit d’une condition d’accès à l’établissement.

Le non-respect de cette mesure peut être sanctionné, comme dans tous les autres lieux ou le port du masque est obligatoire, par une contravention de 4e classe passible de 135 € d’amende.

Le prix des masques chirurgicaux reste fixé à 95 centimes d’euros jusqu’au 10 janvier 2021. Alors que l’état d’urgence sanitaire a pris fin le 10 juillet à minuit, un décret a été pris afin de prolonger cet encadrement.
Retour aux thématiques

Pour ma santé

Les symptômes de la Covid-19 sont les difficultés respiratoires, la toux, la fièvre, les maux de tête ou de gorge, les courbatures ou encore la perte de goût ou d’odorat. Si je présente un ou plusieurs symptômes :
 
  • j’appelle immédiatement un médecin et je le consulte au plus vite (téléconsultation ou consultation physique) pour un examen de mon état de santé et prescription éventuellement d’un test virologique (RT-PCR). En cas de difficulté à entrer en contact avec un médecin, je peux m’adresser à ma pharmacie ou à mon laboratoire d'analyses pour connaître la liste des médecins pouvant m’accueillir près de chez moi, ou composer le numéro 15 afin qu’il organise la prescription ;
  • j'identifie le centre de dépistage le plus proche de chez moi sur le site sante.fr ou sur le site Internet de mon Agence régionale de santé, et je le contacte pour prendre rendez-vous ;
  • je vais au centre de dépistage avec ma carte d'identité, ma Carte Vitale et mon ordonnance pour faire le prélèvement ;
  • je rentre chez moi et je reste confiné en attendant les résultats du test ;
  • je suis informé des résultats 24 à 36 heures plus tard.

Pendant toute cette période, je reste chez moi, j’évite les contacts et si les symptômes s’aggravent ou si j’ai des difficultés respiratoires, j’appelle le SAMU en composant le 15.

  • je contacte un centre de dépistage (liste disponible sur le site sante.fr) pour prendre rendez-vous. Le test doit avoir lieu immédiatement si vous vivez dans le même foyer que la personne contaminée ou en observant un délai de 7 jours après votre dernier contact avec cette personne, si vous ne vivez pas avec elle ;
  • je me rends au centre de dépistage avec ma carte d'identité, ma Carte Vitale et mon ordonnance pour faire le prélèvement ;
  • je rentre chez moi et je reste confiné en attendant les résultats du test ;
  • je suis en général informé des résultats 24 à 36 heures plus tard.
Pendant toute cette période, je respecte les consignes d’isolement à domicile :
 
  • si plusieurs personnes vivent à mon domicile, je dois respecter les mesures barrière, notamment me laver très régulièrement les mains et porter obligatoirement un masque chirurgical en présence d’un tiers (des masques chirurgicaux m’ont été prescrits pour une durée de 7 jours, je dois les retirer ou les faire retirer en pharmacie) ;
  • je ne sors pas de mon domicile ;
  • je surveille ma température 2 fois par jour ;
  • je surveille l’apparition éventuelle de symptômes (difficultés respiratoires, toux, fièvre, maux de tête ou de gorge, fatigue, courbatures, perte de goût ou d’odorat) ;
  • j’adopte le télétravail. Un arrêt de travail est délivré aux personnes qui ne peuvent pas y avoir recours.
Si j’ai des symptômes, j’appelle mon médecin immédiatement et je le consulte au plus vite (téléconsultation ou consultation physique) pour un examen de mon état de santé et prescription éventuellement d’un test virologique (RT-PCR). En cas de difficulté à entrer en contact avec un médecin, je peux m’adresser à ma pharmacie ou à mon laboratoire d'analyses pour connaître la liste des médecins pouvant m’accueillir près de chez moi, ou composer le numéro 15 afin qu’il organise la prescription.

Oui, je peux bénéficier d’un dépistage sans prescription médicale, sans même présenter de symptômes. Il est intégralement pris en charge par l'assurance maladie. J'identifie le centre de dépistage le plus proche de chez moi sur le site sante.fr ou sur le site Internet de mon Agence régionale de santé, et de préférence j’y vais sur rendez-vous. Ce test est pris en charge par la Sécurité sociale. Néanmoins, sont testés de manière prioritaire les personnes présentant des symptômes, les cas-contacts et les personnels soignants ou assimilés.

Il n’existe pas d’étude permettant de savoir combien de temps une personne asymptomatique est contagieuse. On estime aujourd’hui que ces personnes sont faiblement contagieuses parce que la transmission du virus se fait par des gouttelettes respiratoires expulsées. Les personnes qui n’ont pas de symptômes ne toussent pas, donc elles expulsent moins ces gouttelettes. Pour ces personnes, la transmission se fait donc surtout par les mains portées à la bouche ou les embrassades. C’est pourquoi le respect des mesures barrières et des règles de distanciation physique est indispensable afin de se protéger et de protéger les autres.

Il ne faut pas confondre guérison et immunité. En effet, il est possible d’être guéri d’une maladie sans être immunisé contre le virus. Dans le cas de la Covid-19, les scientifiques ne savent pas encore si le fait d’avoir été infecté une première fois protège contre une deuxième infection. Un premier cas de nouvelle infection aurait été récemment identifié en Asie.

En tant que personne âgée, je suis à risque de développer une forme grave ou des complications suite à une infection du COVID 19. Pour me protéger :
 
  • je respecte strictement les mesures barrières ;
  • je réduis mes sorties et mes déplacements au strict minimum ;
  • si j’ai des symptômes de la maladie (toux, fièvre, maux de tête ou de gorge, courbature, fatigue, perte de goût ou d’odorat), je contacte mon médecin généraliste. Si j’ai des difficultés respiratoires ou si je fais un malaise, je téléphone au SAMU en composant le 15.

À noter : les personnes les plus âgées sont les plus à risque de développer des formes graves de COVID-19. Elles sont plus fragiles pour plusieurs raisons :
 
  • avec l’âge, le système immunitaire - qui protège contre les virus - est moins efficace ;
  • les personnes âgées ont souvent d’autres pathologies, notamment des insuffisances d’organe (hypertension artérielle, insuffisance rénale…) qui les rendent moins résistantes à une agression extérieure comme un virus.

Les premières observations semblent l’indiquer.
 
  • les premières données sur les patients hospitalisés en réanimation semblent montrer une surreprésentation de patients en surpoids et obèses, suggérant que ces deux populations sont à risque ;
  • des études sont en cours afin de savoir s’il s’agit de facteurs de risques indépendants, ou si cette surreprésentation est surtout liée au fort pourcentage d’autres maladies parmi les gens en surpoids ou obèses ;
  • le Haut Conseil de la Santé Publique a considéré dans son avis du 20 avril les patients avec une obésité morbide (IMC > 30) comme sujets à risque.
En savoir plus : le surpoids correspond à un indice de masse corporel (IMC) calculé entre 25 et 30. L’obésité correspond à un IMC supérieur à 30. Pour calculer son IMC, il suffit d’entrer son poids et sa taille dans le calculateur d’ameli.fr.

  • la grande majorité des patients atteints de la Covid-19 guérissent sans séquelles ;
  • chez les patients atteints de formes graves, la prise en charge hospitalière adaptée permet de réduire le risque de séquelles ;
  • chez les patients guéris après un passage en réanimation, il est possible d’avoir des troubles ventilatoires persistants après l’infection Ces séquelles ne semblent toutefois pas liées au virus lui-même mais à la ventilation assistée lors du passage en réanimation ;
  • enfin, certains cas de séquelles de longue durée (maux de tête, fatigue chronique, douleurs) sont recensés.

Pour se laver les mains :
 
  • l’eau et le savon doivent être privilégiés. Un lavage efficace doit durer 30 secondes, en couvrant l’ensemble des surfaces des 2 mains ;
  • en cas d’absence de point d’eau, il est possible d’utiliser du gel hydro alcoolique , en frictionnant l’ensemble des surfaces des 2 mains jusqu’à ce que la solution soit sèche.

Pour désinfecter les surfaces souillées :
 
  • l’ANSM recommande les produits avec la norme NF EN 14476 ;
  • les produits à base d’alcool (alcool ménager avec 70% d’éthanol ou alcool à brûler à 90-95% d’éthanol) sont également efficaces ;
  • l’eau de Javel > 0.05% constitue également une alternative efficace si on ne dispose pas de tels produits ;
  • l’utilisation de vinaigre ou d’huiles essentielles n’est pas recommandée car ils ne sont pas efficaces contre le coronavirus.

Il n’y a à ce jour aucun cas recensé de transmission du coronavirus par l’eau lors d’une baignade. Dans les piscines ou les spas en particulier, le traitement habituel de l’eau (au chlore ou au brome) permet d'éliminer le virus.

Il convient quand même de rester prudent si on se trouve en contact avec d’autres individus lors de baignades,  l’activité physique augmentant le risque de transmission à cause d’une exposition augmentée aux gouttelettes. Le risque est également augmenté par l’impossibilité de porter un masque de protection dans ces environnements.

Pour rappel :
  • il n’y a aucun risque de contamination au coronavirus par le biais de l’eau courante ;
  • le COVID-19 se transmet par les gouttelettes respiratoires et parfois par aérosols lors d’une discussion, d’une toux ou d’un éternuement sans mesures de protection, et lors du contact avec des mains non lavées ou des surfaces souillées par ces gouttelettes.

Oui et pour une triple raison :
 
  • l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) indique que la transmission du COVID-19 de l’être humain vers l’animal semble peu probable ;
  • il n’y a pas non plus de transmission du virus des animaux domestiques (y compris les animaux d’élevage) vers l’homme.
  • il n’existe aucun risque démontré de contamination par des denrées alimentaires d’origine animale (DAOA) à partir d’un animal infecté.

Le virus circulant toujours en France, ce sont nos comportements qui conditionnent la progression de l'épidémie. Les différents indices (taux de tests positifs, taux de contamination…) augmentent ces derniers temps, dus à un relâchement des comportements pendant la période estivale. Il est de la responsabilité de chacun de se montrer vigilant :
 
  • les gestes barrières doivent être plus que jamais respectés et les attroupements doivent être évités ;
  • il est recommandé (voire obligatoire dans certaines conditions) de porter un masque lorsque la distance physique minimale d’un mètre ne peut pas être respectée ;
  • les personnes à risque de développer une forme sévère de la maladie doivent être encore plus prudentes, se protéger et éviter tout contact non indispensable. Ce sont les personnes ayant plus de 65 ans ou atteintes d’une pathologie chronique (maladie cardiovasculaire, diabète, obésité, pathologie respiratoire chronique, cancer évolutif sous traitement), présentant une immunodépression et les femmes enceintes au cours du troisième trimestre de grossesse ;
  • pour les jeunes, souvent asymptomatiques : s’ils ont des doutes ou ont été en contact avec des personnes contaminées, ils doivent effectuer les gestes barrière avec encore davantage de rigueur et éviter de côtoyer les personnes fragiles de leur entourage afin de les préserver.
  • les personnes présentant des symptômes, les cas-contacts et les personnels soignants ou assimilés doivent être testés de manière prioritaire.

On ne sait pas : ce virus est nouveau, nous ne disposons pas d’assez de recul.
 
Ce que l’on peut dire à ce jour, et sans présumer de l’avenir, c’est qu’il ne semble pas muter rapidement.

Si vous habitez dans ou à proximité d’un cluster, soyez particulièrement vigilant sur la présence d’éventuels symptômes (fièvre, toux, nez qui coule, perte de goût ou d’odorat…) et respectez d’autant plus les gestes barrière : distanciation physique, hygiène des mains, port du masque.

Un cluster est un foyer de contagion que l’on identifie lorsqu’on recense un certain nombre de nouveaux cas de Covid-19. Leur localisation et leur nombre évolue quotidiennement, ils sont suivis par les Agences régionales de santé.

Concrètement, lorsqu’un cluster est repéré par les autorités de santé, les cas contacts des personnes contaminées sont identifiés, testés et invités à s’isoler, même préventivement. En cas de doute, une politique de tests plus large peut être menée sur un quartier.

Vous êtes informé soit par un fonctionnaire de l’Assurance-maladie, soit par votre médecin-traitant si vous êtes un cas contact. Avoir téléchargé l’application Stop-Covid permet encore plus facilement de vous identifier. Et une information plus large est menée au niveau du quartier si une politique générale de tests est menée.

 On en connaît les principaux :
 
  • fièvre ou sensation de fièvre (frissons, chaud-froid) ;
  • toux ;
  • maux de tête, courbatures ;
  • fatigue inhabituelle ;
  • perte brutale de l’odorat  ou du goût ;
  • diarrhée ;
  • dans les formes les plus graves : difficultés respiratoires.
 
D’autres symptômes sont à l’étude, comme par exemple des symptômes dermatologiques (de la peau).

Ce virus est nouveau et la liste des symptômes fait l’objet d’une actualisation régulière en fonction des observations effectuées par les soignants.

La climatisation retarde la dissipation du virus à l’intérieur d’un bâtiment parce qu’elle s’effectue fenêtres fermées et brasse l’air de celui-ci. On n’a en revanche pas à ce jour observé de contamination directe par le système de climatisation lui-même.

Pour mémoire, le virus se transmet par les gouttelettes (transpiration, postillons…) émises par une personne malade et par le contact avec des surfaces souillées (poignées de porte, objets, tables…). Il se disperse plus vite en extérieur ou lorsqu’on aère l’intérieur des bâtiments.

Ce virus est résistant et ne semble pas sensible au climat.
Il semble endémique, c’est-à-dire présent en permanence, sans variation saisonnière : il a débuté en hiver dans l’hémisphère Nord et est toujours présent en été, y compris dans les pays chauds.

Le remdesivir a démontré qu’il permettait de réduire le temps de séjour des malades d’une moyenne de 11 jours à une moyenne de 8 jours.
Il n’a pas montré d’autre effet bénéfique pour l’instant, notamment sur la mortalité.
Retour aux thématiques

Pour mes déplacements

Il n’y aura pas de fermeture des transports en commun, notamment pour permettre de répondre aux besoins des personnes disposant d’une dérogation, mais une réduction de la fréquence de ces transports.

Un renforcement des transports en commun sera mis en place aux horaires de sortie de bureau afin d’éviter les afflux.

Il n’y a pas de raison d’annuler les billets, puisqu’ils peuvent servir de pièce justificative.

La sécurité sanitaire dans les transports en commun est affaire de responsabilité individuelle et collective.

En tant que passager, vous devez appliquer les gestes barrières :
  • port du masque : obligatoire dans les transports en commun pour tous les passagers de 11 ans et plus ;
  • lavage des mains régulier : dès que possible grâce au gel hydro-alcoolique ou aux points d’eau mis à disposition dans les gares, stations, etc ;
  • distanciation physique : pour cela, des sièges sont condamnés et des marquages au sol vous aident à savoir où vous placer pour rester à distance des autres passagers.

Dans le même temps, les entreprises de transports prennent aussi des dispositions pour protéger les passagers et les personnels :
  • port du masque obligatoire pour tous les personnels en contact avec le public ;
  • mise à disposition de gel hydro-alcoolique dans les gares, stations, etc. ;
  • mise en place d’un dispositif permettant d’assurer la distanciation physique grâce à un plan de circulation particulier ;
  • mesures de séparation physique des conducteurs des passagers ;
  • désinfection régulière des véhicules (au moins une fois par jour).

À noter qu'il n'est plus possible d’acheter son ticket à bord auprès d’un conducteur.
Pensez donc à acheter votre titre de transport à l’avance, par internet, sur un automate, ou par SMS lorsque cela est possible.

Dans les taxis et les VTC, personne ne doit se placer à côté du conducteur, sauf si le véhicule dispose de 3 places à l’avant (auquel cas le passager peut être assis à côté de la fenêtre). Deux personnes peuvent s'installer sur la banquette arrière. Cette limitation ne s'applique pas aux personnes d'un même foyer, à un groupe de passagers voyageant ensemble ni à l’accompagnant d’une personne handicapée.

Un affichage rappelant les mesures d’hygiène et de distanciation sociale dits "gestes barrières" doit être mis en place à l’intérieur du véhicule et visible pour les passagers.

Le port du masque est obligatoire pour les passagers de 11 ans et plus ainsi que pour le conducteur en l’absence d’une paroi transparente entre lui et les passagers. Il peut refuser l’accès du véhicule à une personne ne respectant pas l'obligation de port du masque.

Enfin, il est recommandé au conducteur d'aérer le véhicule en permanence et de procéder au nettoyage désinfectant du véhicule au moins une fois par jour. De plus, les taxis et VTC sont encouragés à le faire au moins deux fois par jour pour les surfaces les plus fréquemment touchées par les passagers, comme le terminal de paiement.

Les passagers sont quant à eux invités à se laver les mains, à nettoyer leurs effets personnels avant d'entrer et après être sortis du véhicule (avec une lingette par exemple), ainsi qu'à emporter tous leurs déchets en partant.

Si vous pratiquez le covoiturage, deux passagers sont autorisés par rangée de sièges. Cette limitation ne s’applique pas aux personnes d’un même foyer, aux groupes de passagers qui voyagent ensemble ou aux accompagnants de personnes handicapées.

Le port du masque est obligatoire pour les passagers de 11 ans et plus et pour le conducteur. Il peut refuser l’accès du véhicule à une personne ne respectant pas l'obligation de port du masque.

Enfin, il est recommandé au conducteur d'aérer le véhicule en permanence et de procéder au nettoyage désinfectant du véhicule au moins une fois par jour.

Les passagers sont quant à eux invités à se laver les mains, à nettoyer leurs effets personnels avant d'entrer et après être sortis du véhicule (avec une lingette par exemple), ainsi qu'à emporter tous leurs déchets en partant.
Retour aux thématiques

Pour mes voyages à l’étranger

A l’initiative de la France en août, le Gouvernement a adopté le 15 octobre, au Conseil des ministres des affaires européennes, un accord sur la coordination des mesures sanitaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19.

Cet accord permet d’éviter les fermetures de frontières et privilégie les mesures de contrôle sanitaire les moins pénalisantes, comme les tests. Il organise le partage d’informations entre Etats membres, en prévoyant que les mesures prises soient concertées et anticipées. Ces mesures seront fondées sur une évaluation partagée du risque en Europe, avec des critères objectivés et harmonisés entre les Etats membres. Enfin et du surtout, les déplacements essentiels, notamment ceux des travailleurs frontaliers, sont sécurisés.

L’Union européenne a été efficace et à la hauteur. La France s’est battue depuis plusieurs semaines pour ce résultat concret. Par ces mesures, nous démontrons à 27 un esprit de coopération face à la crise sanitaire qui nous touche tous. C’est une avancée essentielle dans un domaine qui a été trop souvent laissé à des initiatives nationales isolées et non coopératives.

Il n’est pas prévu de fermer nos frontières : les contaminations provenant de l’étranger ne représentent qu’une infime partie de nos contaminations quotidiennes.

Nous allons en revanche rapidement intensifier la mise en place de tests antigéniques au sein des aéroports.


Si vous êtes en provenance des pays de l’espace européen (États membres de l’Union européenne auxquels s’ajoutent Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican), vous pouvez entrer sur le territoire français sans restrictions liées à la lutte contre la Covid-19.

Tenez-vous informé sur le site du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.

Des mesures préventives de dépistage aux frontières sont entrées en vigueur à compter du 1er août 2020, en provenance de certains pays.

La France identifie plusieurs listes de pays où le virus circule activement, en fonction de leur situation sanitaire :

En provenance des pays au sein desquels le virus circule toujours activement, vous devez vous munir de plusieurs documents avant de voyager :
 
  • Le résultat d’un test virologique RT-PCR, datant de moins de 3 jours avant votre vol. Si vous ne l’avez pas réalisé avant l’embarquement, il vous sera conseillé de respecter un isolement volontaire d’une durée de 7 jours et les mesures de précautions figurant sur le flyer qui vous sera remis à votre arrivée. Vous pourrez aussi utiliser les postes de contrôle sanitaire à l’aéroport pour réaliser un test immédiatement ;
  • Une déclaration sur l’honneur attestant que vous ne présentez pas de symptôme d’infection à la Covid-19 et que vous n’avez pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de Covid-19 dans les 7 jours précédant votre vol ;
  • Une attestation de déplacement dérogatoire vers la France métropolitaine depuis les pays tiers, ainsi que plusieurs documents permettant de justifier le motif de votre déplacement. 

En provenance des pays au sein desquels le virus circule toujours très activement :
  • Vous devrez vous munir des documents cités ci-dessus ;
  • Si un test peut être réalisé dans votre pays de départ : vous devrez présenter le résultat de ce test réalisé moins de 3 jours avant votre départ, contrôlé avant l’embarquement par les compagnies aériennes ;
  • Si un test ne peut pas être réalisé dans votre pays de départ : vous serez dirigé à votre arrivée vers les postes de contrôle sanitaire à l’aéroport pour y réaliser un test RT-PCR. En cas de refus, vous pourrez être susceptible de respecter un isolement d’une durée de 7 jours par arrêté préfectoral.
Vous pourrez effectuer un isolement d'une durée de 7 jours à domicile ou dans un lieu d’hébergement dédié si vous ne disposez pas de logement adapté.

Enfin, en provenance de pays au sein desquels le virus circule peu activement, vous ne ferez pas l’objet de restriction à votre entrée sur le territoire national.

Pour connaître tous les conseils aux voyageurs et restrictions qui s’appliquent à chaque pays, rendez-vous sur le site du ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.  La liste des pays concernés sera actualisée au minimum tous les 15 jours.

Pour vous rendre dans un territoire d’outre-mer, quel que soit votre lieu de départ, le résultat d'un test RT-PCR réalisé dans les 3 jours précédant votre vol vous sera demandé.

Par ailleurs, si vous êtes en provenance ou à destination de la Guyane, de Mayotte, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Wallis et Futuna, une attestation de déplacement dérogatoire vous sera demandée.
Retour aux thématiques

Pour mes enfants et leur scolarité

La dynamique des contaminations dans les écoles et les lycées est bien inférieure à celle des universités. Au 14 octobre, le taux d’incidence et de positivité (10,7%) pour les 15-25 est plus élevé que chez les plus jeunes (8% chez les 0-15ans). Le taux de positivité augmente en outre surtout à partir de 20 ans. L’état actuel des connaissances scientifiques indique que les enfants sont moins susceptibles d’être porteurs et de développer de formes graves de la Covid-19.

Les mesures en place pour limiter la propagation du virus y sont efficaces et largement respectées.

Par ailleurs, nous devons maintenir la scolarisation des enfants, et leur permettre d’apprendre. C’est essentiel que chaque enfant puisse garder toute ses chances dans sa scolarité.

Oui, le port du masque est obligatoire au-delà de 11 ans, dans toutes les situations où les règles de distanciation risquent de ne pas être respectées. L’avis du médecin référent déterminera les conditions du port du masque pour les élèves présentant des pathologies particulières.

Oui, l'accès aux établissements d'enseignement supérieur sera désormais possible. Le port du masque y est obligatoire pour les personnels des établissements et pour les étudiants.

Oui, la présence à l’école est redevenue obligatoire depuis le 22 juin, et l'est donc pour la rentrée scolaire de septembre. Le retour des élèves sur le chemin de l’école est indispensable :
 
  • parce que l’ouverture des écoles et des établissements scolaires est une urgence sociale et un impératif pédagogique, et que les élèves doivent consolider leurs apprentissages d’autant plus que la situation a été perturbée ;
  • et d’autant plus que le risque de contagiosité chez les enfants et les jeunes est désormais décrit par les scientifiques comme très incertain.

En revanche, il ne faudra pas envoyer votre enfant à l’école s’il présente des symptômes de laCOVID-19.

La circulaire de rentrée précise les modalités de la rentrée scolaire. Et bien sûr, l’organisation des classes et les règles de distanciation seront adaptées en fonction de l’évolution du virus. Les établissements continueront d’être soumis à un protocole rigoureux.

Depuis le 5 octobre, les salles de classe ou amphithéâtres des universités ne pourront être remplis qu’à 50% de leur capacité au maximum en zones d’alerte renforcée et maximale.
Retour aux thématiques

Pour mon travail

Il n’y a pas de norme universelle en la matière.

Le télétravail doit être mise en place dans le respect d’un équilibre entre plusieurs objectifs : 
  1.  éviter la propagation du virus ;
  2. maintenir l'activité de l’entreprise et l'efficacité des collectifs de travail ;
  3. maintenir le lien social et éviter l’isolement du salarié). Cet équilibre se construit dans le dialogue social de proximité.
Tous les métiers ne sont pas « télétravaillables », et certains nécessitent le maintien d’une part de présentiel. En revanche, nous incitons fortement les entreprises à mettre en œuvre le télétravail partout où il est possible, avec par exemple 2 à 3 jours de télétravail par semaine, comme nous allons le faire dans la fonction publique.

C’est au plus près des réalités que chaque entreprise que cela devra tre décidé dans le cadre du dialogue social.

Oui, avec une attestation de déplacement.

En dehors des pharmacies, les commerces ne pourront pas accueillir de public entre 21h00 et 6h00 du matin.

Le personnel qui travaille dans les commerces ou marchés pourra par contre être présent sur le lieu de travail avant 6h00, si cela est nécessaire au fonctionnement du commerce (préparation en boulangerie ; installation pour l’ouverture de marchés, etc.), avec une attestation de déplacement.

Les entreprises qui assurent un travail de nuit pourront continuer à travailler. Les employés devront disposer d’attestations de déplacement dérogatoire.

C'est l’employeur qui est responsable de la sécurité et de la santé des travailleurs placés sous son autorité. Le ministère du Travail a publié le 31 août 2020 un protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de COVID-19. Il s’agit de règles valables pour tous les secteurs, comme la gestion des flux, les équipements de protection individuelle, le dépistage ou encore le nettoyage et la désinfection des locaux.

Oui, les travailleurs à risque de forme grave et les personnes partageant le domicile de personnes à risque de forme grave qui ne peuvent pas télé-travailler peuvent consulter leur médecin traitant ou leur médecin du travail pour se voir établir une déclaration d’interruption de travail, appelée “certificat d’isolement”.

Oui l’État prendra en charge à 100%, l’activité partielle jusqu’au 31 décembre 2020.

> Consultez les détails du dispositif d’activité partielle dans la Foire aux questions sur le site du ministère du Travail

Oui, il convient de faire réaliser un certificat médical à cet effet.

Non il n’en a pas le droit, ni sur place, ni à distance.

Votre employeur n'a pas le droit de vous demander de travailler sur le temps déclaré comme chômé. Dans le cas contraire, ce serait considérée comme une fraude qui peut être sévèrement sanctionnée.

Non. Même si l’employeur n’a pas à justifier de sa décision, la rupture du contrat de travail durant la période d’essai ne peut reposer que sur l’appréciation des compétences et aptitudes du salarié pour occuper l’emploi proposé. Elle devient abusive si elle est sans rapport avec les qualités professionnelles du salarié. 

Par ailleurs, le salarié en période d’essai est éligible au dispositif d’activité partielle, étape sans doute nécessaire avant d’envisager de rompre son contrat de travail.

Vous pouvez vous rendre au travail si vous n’êtes plus en période d’isolement strict.

Les principaux critères sont :
 
  • attendre au moins 8 jours après le début des symptômes ;
  • ET attendre au moins 48 heures après la disparition d’une éventuelle difficulté respiratoire et de la fièvre vérifiée deux fois dans la journée (en l’absence de toute prise de médicament anti-fièvre depuis au moins 12 heures).

Cas particuliers :
 
  • personne à risques (liste sur www.ameli.fr) : vous devez en parler à votre médecin ;
  • professionnel de santé : vous êtes invité à porter un masque chirurgical pendant 7 jours après la levée de votre isolement strict, par principe de précaution maximum car vous êtes au contact de malades et de sujets fragiles ;
  • personne vivant dans le même foyer qu’une personne touchée par la Covid-19 : vous pouvez également retourner au travail à l’issue de la levée de l’isolement de votre proche.

Si vous êtes guéri de la Covid-19, vous pouvez retourner au travail sans dépistage après la levée de votre isolement strict, avec l’accord de votre médecin et selon les critères définis par le Haut Conseil de la Santé Publique.

Pour mémoire, les principaux critères de levée de l’isolement strict définis par le Haut Conseil de la Santé Publique :
 
  • se trouver au moins 8 jours après le début des symptômes ;
  • ET au moins 48 heures après la disparition d’une éventuelle difficulté respiratoire et de la fièvre vérifiée deux fois dans la journée (en l’absence de toute prise de médicament anti-fièvre depuis au moins 12 heures).

Pour les personnels de santé, le COVID-19 sera reconnu de façon automatique comme maladie professionnelle, impliquant une indemnisation en cas d’incapacité à travailler temporaire ou permanente. Cette règle s’applique à tous les soignants, quel que soit leur lieu d’exercice, qui n’auront pas à démontrer qu’ils ont été contaminés sur leur lieu de travail ou non.

Dans tous les cas, ils peuvent, comme le reste de la population, bénéficier d’un arrêt de travail. Ils seront pris en charge par l’Assurance Maladie, alignés sur les modalités des salariés en termes de délais de carence.

Ces dispositions s’appliquent également aux personnels de santé libéraux.

  • j’informe tous mes salariés des bonnes pratiques et recommandations pour se protéger. Si mon entreprise a des difficultés, je contacte le 0 800 130 000 ;
  • je mets en place un “référent Covid” dans mon entreprise qui sera plus particulièrement chargé de faire respecter le protocole sanitaire et sera une source d’information pour ses collègues ;
  • je dois fournir un masque à mes salariés.

Pour plus d’informations, je consulte les fiches conseils métiers pour les salariés et les employeurs éditées par le ministère du Travail.

Non, mais l’employeur doit mettre en place des mesures énoncées par le ministère du Travail : les mesures que doivent prendre les employeurs pour protéger la santé de leurs salariés.

Les principales obligations des employeurs sont :
 
  • de veiller à ce que les conditions soient réunies pour assurer le respect des gestes barrière ;
  • d’informer les salariés susceptibles d’avoir été en contact avec un personnel contaminé ;
  • de nettoyer les surfaces concernées par le risque de contamination selon un protocole précis ;
  • de prendre toute mesure d’organisation adaptée.
Il est recommandé aux employeurs :
 
  • d’associer si possible son service de santé au travail aux réflexions pour aboutir à des recommandations adaptées à la situation précise ;
  • de se rapprocher des représentants du personnel.

Les personnes vulnérables ayant été identifiées par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) comme étant à risque de formes graves de Covid-19 ont été protégées depuis le début de la crise sanitaire, avec une possibilité d’arrêt de travail ou d’activité partielle sur la base d’un certificat d’isolement délivré par leur médecin.

Dans le contexte du déconfinement et de la reprise progressive de l’activité économique, le Haut Conseil de la Santé Publique a été saisi du sujet de la reprise de l’activité des personnes vulnérables, afin de concilier la protection de leur santé - qui demeure la priorité absolue - et leur maintien en emploi, le risque de désinsertion professionnelle pouvant s’avérer élevé après plusieurs mois sans activité professionnelle.

Ainsi, conformément à l’avis Haut Conseil de la Santé Publique du 30 juin 2020, la reprise de l’activité des personnes vulnérables est préconisée dans des conditions sanitaires renforcées. Le travail présentiel doit être assorti de mesures de protection complémentaires dans des conditions de sécurité renforcée.

En cohérence avec cette préconisation, le décret n°2020-1098 du 29 août 2020 met fin à l’activité partielle des personnes vulnérables et des personnes cohabitant avec elles au 1er septembre 2020. Il sera mis fin dans les mêmes conditions aux arrêts de travail dérogatoires des travailleurs indépendants et agents publics concernés.

Le Gouvernement reste néanmoins très attentif à la protection de la santé des plus fragiles : l’activité partielle et les arrêts de travail dérogatoires seront maintenus, sur prescription du médecin, pour les personnes atteintes de certaines pathologies qui présentent un risque particulièrement élevé de formes graves de Covid.

Ces personnes restent plus vulnérables que d’autres au risque de forme grave de Covid mais le HCSP a considéré que le risque d’être exposé au SARS-CoV-2 n’est pas supérieur en milieu professionnel que le risque encouru en population générale et que le risque en milieu professionnel, même pour les professions exposant au contact avec le public ou les malades, peut être contrôlé par une application stricte des mesures barrières (cf. avis du 19 juin 2020).

L’évolution de la réglementation en matière d’arrêt de travail des personnes vulnérables repose sur le souhait de concilier la protection de leur santé - qui demeure la priorité absolue - et leur maintien en emploi, le risque de désinsertion professionnelle pouvant s’avérer élevé après plusieurs mois sans activité professionnelle. Elle s’appuie sur les recommandations du HCSP précitées.

La liste des personnes vulnérables face au risque de formes graves de Covid demeure inchangée, c’est l’appréciation des conséquences que l’on tire de cette vulnérabilité sur l’exercice de l’activité professionnelle qui a évolué. Le HCSP a considéré que le risque d’être exposé au SARS-CoV-2 n’est pas supérieur en milieu professionnel que le risque encouru en population générale que le risque en milieu professionnel, même pour les professions exposant au contact avec le public ou les malades, peut être contrôlé par une application stricte des mesures barrières.

En tout état de cause, le médecin demeure compétent pour évaluer si l’état de santé de la personne est compatible avec la poursuite de son activité professionnelle. S’il l’estime nécessaire, le médecin peut prescrire un arrêt de travail.
Retour aux thématiques

Pour ma vie sociale

Il faut éviter l’isolement des plus vulnérables tout en les protégeant.

La circulation épidémique commande la plus grande prudence pour les EHPAD.
C’est pourquoi nous avons formulé de nouvelles recommandations, s’agissant notamment des visites des proches. Nous avons souhaité ne pas suspendre les visites, sauf temporairement, dans les cas où le virus se met à circuler dans l’établissement.

A la place, nous avons émis, pour tout le territoire, des recommandations dont nous savons qu’elles marchent :
  • D’abord, un respect absolu des gestes barrières. Le port du masque pendant toute la visite n’est pas une option, même si l’on doit parfois parler plus fort pour se faire entendre. Et au moindre doute, au moindre symptôme, on évite de rendre visite à son proche.
  • Les visites se font maintenant dans un cadre régulé, sur rendez-vous, sur des plages suffisamment larges pour que les proches qui travaillent puissent venir. Elles se font dans un espace dédié, et dans les chambres si la situation l’impose, avec accord de la direction.
Les activités collectives sont maintenues si elles sont compatibles avec les gestes barrières et les familles sont informées de toute nouvelle mesure prise.

Non. A partir du samedi 17 octobre, date de mise en place de l’état d’urgence sanitaire, l’intégralité des rassemblements festifs sera interdit sur le territoire, pour une durée minimum de 4 semaines.

Les rassemblements de personnes sont restreints à 6 personnes, dans l’espace public comme dans les espaces privés.

Oui, renseignez-vous auprès de votre auto-école. Vous devrez porter un masque.

Le sport multiplie les occasions de contact, et donc les risques de diffusion de la Covid-19. En effet, le virus se transmet par les projections (postillons et gouttelettes invisibles) émises par autre personne. Aussi, il est d’autant plus important d’appliquer les mesures barrières et la distanciation physique : notre santé individuelle et collective en dépend.

  • La Belgique : Le lundi 12/10, deux des cinq provinces wallonnes ont instauré un couvre-feu de 1h à 6h, pour quinze jours minimum. D’autres villes sont à l’étude.
  • Le Danemark : Un couvre-feu est en place depuis mi-septembre dans l’ensemble du pays jusqu’au 31 octobre.
  • Les Pays-Bas : A partir du 14/10 les Pays Bas mettent en place un « confinement partiel », qui inclut notamment la fermeture de tous les bars et restaurants.
Retour aux thématiques

Élus et collectivités

Des ordonnances ont été prises par le Gouvernement, dont une partie a été adoptée lors du Conseil des ministres du 25 mars afin d'assurer la continuité budgétaire, fiscale et financière des collectivités territoriales :
  Le 1er avril 2020, une ordonnance du Conseil des ministres a été prise, visant à assurer la continuité du fonctionnement des institutions locales et de l'exercice des compétences des collectivités territoriales et des établissements publics locaux afin de faire face à l’épidémie de COVID-19 :
Retour aux thématiques

Couvre-feu

Ces mesures sont prises pour une durée d’au moins 4 semaines, afin de permettre de casser la courbe épidémique et ainsi d’alléger sensiblement et durablement la pression qui pèse sur le système de santé. Elles feront l’objet, comme toutes nos mesures, de réévaluations fréquentes afin d’en adapter la territorialisation et l’intensité.

Les 9 métropoles concernées par la mise en place d’un couvre-feu sanitaire à partir de samedi sont Paris, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Grenoble, Toulouse, Montpellier, Saint-Etienne et Rouen.

Les interactions privées constituent une source importante de contaminations. Ce sont elles que nous cherchons à réduire à travers cette mesure.

La majorité des contaminations touche aujourd’hui les gens jeunes, entre 15 et 40 ans (44% des contaminations entre 15 et 40 ans, 30% entre 40 65 ans). La plupart des contaminations se font de façon diffuse, lors d’interactions sociales. La part des clusters aujourd’hui représente moins de 20% des modes de contamination.

L’objectif est ainsi de limiter ces rassemblements durant lesquels les gestes barrières sont moins bien appliqués

Une amende de 135€ (1 500 € en cas de récidive).

Des dérogations seront prévues pour raisons de santé, raisons professionnelles, pour aider un proche en situation de dépendance, pour des raisons de transport, pour sortir votre animal.

Il n’y aura pas de fermeture des transports en commun, notamment pour permettre de répondre aux besoins des dérogations.

Les correspondances de voyages professionnelles dépassant l’horaire du couvre-feu constitueront une dérogation, le titre de transports faisant foi.

Il est en effet demandé de limiter à 6 personnes maximum le nombre de personnes à diner chez soi.

On peut partir, en évitant les rassemblements de plus de 6 et dans le respect des gestes barrière.

La limitation de déplacement à 100 km qui pouvait s’imposer quand la circulation active du virus se limitait à certaines zones géographiques, n’a plus d’intérêt quand le virus circule de façon généralisée sur l’ensemble du territoire, comme c’est le cas aujourd’hui dans notre pays.

La limitation des déplacements à 100km n’aurait donc pas d’effet sanitaire notable. Elle aurait par ailleurs été pénalisante pour les travailleurs qui ont besoin de se déplacer.

Nous ne prenons pas des mesures contre qui que ce soit, ni contre une partie de la population. Nous ne prenons pas des mesures pour embêter les Français, ni les jeunes en particulier, mais des mesures pour les protéger. Les jeunes seraient par ailleurs les premières victimes d’un reconfinement généralisé, car ils sont près de 800 000 à arriver sur un marché du travail déjà très fragilisé.

Ce sont les interactions privées qui constituent une source importante de contaminations que nous visons à travers cette mesure. La majorité des contaminations touche aujourd’hui les gens jeunes, entre 15 et 40 ans (44% des contaminations entre 15 et 40 ans, 30% entre 40 65 ans). La plupart des contaminations se font de façon diffuse, lors d’interactions sociales.

Par ailleurs, les rassemblements privés organisés à domicile ou dans l’espace public constituent les principaux vecteurs de contamination, après les horaires de travail. L’objectif est ainsi de limiter ces rassemblements durant lesquels les gestes barrières sont moins bien appliqués.

Des attestations pourront être délivrées par l’employeur pour pouvoir assurer les déplacements entre le domicile et le lieu de l’activité professionnelle, en dehors des horaires de couvre-feu.

Des dérogations seront prévues pour les pharmacies, les besoins médicaux urgents et et les stations-services.

Les commerces alimentaires seront fermés à 21h00, de même que tous les établissements recevant du public (y compris les établissements universitaires).

En zone de couvre-feu, les compétitions sportives (stades et hippodromes) auront lieu dans le respect d’une jauge maximale de 1000 personnes en journée, et à huis clos après 21h00. Les spectacles, salles de cinéma devront fermer à 21h et donc adapter leurs horaires.

Sur tout le territoire, les salles polyvalentes et salles des fêtes ne pourront pas accueillir d’événement festif ou familial. Les établissements recevant du public clos assis (ex : cinémas, chapiteaux) devront respecter une jauge à 5000 avec respect des règles occupation (1 siège vacant entre deux spectateurs ou groupes de 6).
Retour aux thématiques

Tests & priorisation

Oui, notre capacité de dépistage permet de prendre en charge l’ensemble des sollicitations, même si la situation tend à se dégrader ces derniers temps.

Au 7 septembre 2020, 1 081 208 tests étaient effectués en une semaine glissante. L’objectif était d’atteindre 1 million de tests par semaine à la fin du mois de septembre, il est donc atteint 1 mois plus tôt. Près de 10 millions ont été réalisés depuis le début de l’épidémie.

Les tests virologiques (RT-PCR) sont effectués dans des centres de dépistage dont la liste est disponible sur le site Internet sante.fr ou sur le site Internet des Agences régionales de santé.

Les tests RT-PCR validés (date de résultat) entre le 2 septembre et le 8 septembre ont été prélevés en moins de 24h auparavant dans 36 % des cas, et la durée moyenne entre prélèvement et validation du résultat est de 1,8 jours.

L’intensification de la stratégie de dépistage de la COVID-19 et la levée de la nécessité d’une prescription médicale préalable ont permis d’accroître fortement le nombre de personnes se présentant dans les laboratoires de biologie médicale pour se faire dépister, entrainant parfois une embolisation des capacités de dépistage. Pour fluidifier l’accès aux examens de dépistage, une doctrine de priorisation a été mise en place pour les patients demandant un test RT-PCR.

La priorité pour l’indication des tests a été donnée aux situations les plus à risque de diffusion du virus et nécessitant une prise en charge rapide. Le nombre de personnes testées ne sera donc pas moindre. Toutefois, une réduction des délais sera assurée pour l’accès au prélèvement et le rendu des résultats pour les situations les plus critiques afin de mettre en place rapidement l’isolement des cas confirmés et la quarantaine des personnes contacts à risque.

Ainsi, il est demandé aux laboratoires de biologie médicale de prioriser les personnes symptomatiques, les personnes avec une prescription médicale, les personnes-contacts à risque et les professionnels de santé.

La stratégie de priorisation engagée par le ministère des solidarités et de la santé vise justement à répondre à cette problématique : le Gouvernement vient d’annoncer avoir demandé aux laboratoires de biologie médicale de réserver des horaires dédiés pour les personnes prioritaires.

En semaine 34, 90% des dossiers des cas et 92% des dossiers des personnes retenues comme personnes contacts à risque dans la base ContactCovid, sur l’ensemble du territoire, ont été traités (personnes contactées et informées des consignes sanitaires par les équipes de la CNAM). Cette situation tend néanmoins à se dégrader depuis plusieurs jours.

La solidarité nationale, via l’Assurance maladie obligatoire, rembourse à 100% tous les tests (pas de limite par personne). Concernant les 191 tests recensés sur le site du Gouvernement, le remboursement ne dépend pas de la marque du test mais bien du type de test. Par ailleurs, une prescription médicale n’est plus obligatoire pour les tests RT-PCR (virologiques) mais toujours nécessaire pour les tests sérologiques, sauf pour certaines exceptions.

L’ensemble de ces informations sont disponibles dans l’arrêté du 24 juillet 2020 modifiant l'arrêté du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans les territoires sortis de l'état d'urgence sanitaire et dans ceux où il a été prorogé : www.legifrance.gouv.fr

L’augmentation des nouveaux cas positifs est actuellement supérieure à l’augmentation du nombre de patients testés.

Il convient de rappeler qu’une démarche structurée de dépistage a été menée dès le début de l’épidémie, bien avant la période du confinement : cette démarche consistait à contenir la propagation du virus en identifiant au plus vite les premiers clusters, en traçant les premières chaînes de contamination et en testant et isolant les personnes potentiellement contaminées. En mars, alors que le virus commençait à circuler sur l’ensemble du territoire, une « surveillance syndromique » de la population française a été menée, sur la base de diagnostics individuels s’appuyant sur les symptômes. Comparée à une démarche de dépistage systématique, cette approche ne changeait rien du point de vue de la prise en charge médicale des patients.

Il est à noter qu'à ce moment-là, les autres mesures de contrôle de l'épidémie (bonne pratique des gestes-barrières, isolement, infrastructure d'enquête de tracing autour des cas) étaient en cours de mise en place. Un dispositif de dépistage se limitant à la seule généralisation du test n’aurait pas apporté de gain d’efficacité.

Par la suite, durant le confinement, les tests restaient pratiqués. Le confinement a permis, en freinant la propagation de l’épidémie, de reconstituer les ressources dans ce domaine et de parvenir à la capacité hebdomadaire de 700 000 tests au mois de mai.

Au-delà du coût de l’acte de détection du génome du SARS-CoV-2 par amplification génique facturé à 54€ et des actes de recherche des anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2 tarifés entre 9,45 € et 12,15 €, il faut ajouter d’autres éléments à la facturation de l’Assurance Maladie comme les actes de prélèvement et les différents forfaits (pré-analytique ; forfait de traitement des données administratives) perçus par les laboratoires de biologie médicale. Le coût réel du test RT-PCR tend ainsi plutôt vers 74 € et le coût des tests sérologiques entre 23 € et 26 €.

Compte-tenu de ces éléments et en prenant une cible à 700 000 tests par semaine, le coût hebdomadaire pour l’Assurance Maladie est estimé à environ 50 millions d’euros. Une cible à 1 million de tests par semaine devrait générer une dépense hebdomadaire estimée à 70 millions d’euros. Une estimation annuelle officielle des dépenses de tests liés au covid-19 sera publiée fin septembre par la Commission des comptes de la sécurité sociale (CCSS).

Les capacités de tests en France ont été considérablement augmentées depuis le début de la crise : la France fait désormais partie des 10 pays au monde qui testent le plus. Plus d’un million de tests RT-PCR sont désormais réalisés par semaine grâce à la mobilisation extraordinaire des professionnels de laboratoires. Depuis la fin du mois de juillet, tout le monde peut bénéficier d'un test RT-PCR remboursé à 100%, sans avoir besoin d'une prescription médicale.

Les capacités analytiques des laboratoires de biologie médicale publics et privés ne sont pas aujourd’hui à saturation, mais l’on constate que les files d’attente sont plus longues qu’avant l’été et que les délais de rendu des résultats s’allongent parfois. Ce phénomène s’est intensifié pendant la période de retour de vacances et de rentrée scolaire. Comme l’a indiqué le Ministre des Solidarités et de la Santé au début du mois de septembre, « il y a un délai d'accès aux laboratoires pour se faire tester, des files d'attente à Paris ou ailleurs et actuellement il faut en moyenne 3,5 jours pour se faire tester ».

Certains endroits du territoire sont particulièrement concernés. Afin de contribuer à limiter l’attente des patients, les autorités sanitaires ont pris plusieurs mesures :
  • Un formulaire de dépistage, jusqu’ici rempli en laboratoire, est désormais à remplir en amont une fois téléchargé.
  • Le nombre de personnes habilitées à réaliser le prélèvement a été augmenté, permettant aux laboratoires de recruter de plus nombreux préleveurs, et de réduire ainsi les délais. L’extension aux personnes habilités à prélever et à réaliser la phase analytique doivent permettre une réduction des délais courant septembre car le recrutement de personnel a été complexe en cette période estivale (et n’a pas permis de combler les congés annuels des préleveurs habituels). L’arrêté pour autoriser les kinésithérapeutes est en cours de finalisation.
  • Des bus de dépistages sont utilisés dans certaines régions, comme en IDF, pour améliorer les capacités locales de dépistage et permettre une meilleure couverture du territoire. De nouveaux sites de prélèvements sont installés grâce à de multiples « opérations barnum », les horaires de certains sites de prélèvement sont étendus. Des expérimentations sont également menées comme à Lyon avec des campagnes de tests dans les stations de tramway et métro et pourraient se généraliser si les résultats sont concluants. Depuis le 17 août, l’ARS Ile-de-France a mis en place une plateforme téléphonique régionale pour permettre une prise de rendez-vous rapide pour les personnes symptomatiques ou contacts de cas confirmés. D’autres initiatives sont également en cours.

Le site Sante.fr recense l’ensemble les coordonnées des laboratoires de biologie médicale proposant la réalisation de tests COVID-19. Le Gouvernement a demandé à l’ensemble des laboratoires de traiter en priorité les personnes symptomatiques et les cas contact : si c’est votre cas rendez-vous sur Sante.fr pour trouver un laboratoire proche de chez vous. Vous serez traité en priorité. Il n’y aura en revanche pas de plage horaire dédiée nationalement, mais des créneaux prioritaires organisés par chaque laboratoire afin de permettre de briser plus rapidement les chaînes de contamination.

Ce sont souvent les mêmes laboratoires qui sont fortement mobilisés, mais l’offre de service est très large. Consultez le site sante.fr pour trouver un autre laboratoire qui pourrait vous prendre en charge rapidement.

Toute personne symptomatique a un accès prioritaire au dépistage, qu’il ait ou non une prescription médicale. Bien sûr, si vous êtes allez chez votre médecin, il peut vous fournir une prescription médicale. Si l’Assurance maladie vous a contacté pour vous indiquer que vous êtes « cas contact », elle vous fournira également un « bon de dépistage ». Cela vous permettra également d’être reçu en priorité par le laboratoire d’analyse médicale.

Si vous êtes symptomatique, vous serez dépisté en priorité, même si vous venez avant la date de rendez-vous fixée.

Il n’est pas nécessaire de contacter votre médecin étant donné que vous recevrez un bon de l’Assurance Maladie afin de justifier de votre statut auprès du laboratoire et donc bénéficier d’un rendez-vous sur une plage horaire prioritaire.

Non, c’est illégal et toute conduite de ce type doit être signalé aux autorités sanitaires. Les tests sont pris en charge à 100% par l’assurance maladie. En aucun cas un laboratoire ne peut facturer un complément en contrepartie d’un résultat plus rapide.

Non, les laboratoires sont actuellement en capacité de réaliser plus de 1,6 millions de tests par semaine et cette capacité est en constante augmentation grâce aux investissements réalisés et à venir. Les fabricants de réactifs sont en capacité de fournir nationalement le double de tests par rapport la demande actuelle. C’est ce qu’ont indiqué cette semaine les industries du diagnostic. La capacité d’approvisionnement de la France en tests de diagnostic moléculaire pour les deux prochains mois est donc plus de deux fois supérieure au besoin.

Le Ministre a demandé aux laboratoires de biologie médicale de s’organiser pour réserver des plages dédiées aux personnes prioritaires et aux ARS de s’assurer de la prise en compte de cette priorisation et de sa déclinaison opérationnelle territoire par territoire, y compris en mettant en place des opérations de biologie hors les murs – les barnum – dédiés aux personnes prioritaires quand la situation locale le nécessite. C’est pour cette raison par exemple, que 20 centres de prélèvements pour les publics prioritaires seront déployés progressivement en Ile-de-France à compter de lundi 21 septembre en sus des 590 laboratoires qui réalisent des tests RT-PCR. Ces centres seront réservés de 8h à 14h aux publics prioritaires et pourront réaliser chacun au moins 500 PCR par jour. Ils seront installés dans des locaux très divers : caisses de sécurité sociale, anciennes écoles, mairies, gymnases, etc. Leur localisation, qui a été discutée avec les élus, sera rendue publique dans les tous prochains jours.

Un test antigénique détecte la présence du virus ou de fragments de virus SARS-CoV-2. Comme les tests par RT-PCR, ils permettent le diagnostic précoce des maladies dès la phase aiguë. Ils répondent à la question « le patient est-il oui ou non porteur du COVID-19 ? ».
Comme le test de référence actuel, le RT-PCR, les tests antigéniques sont à ce jour réalisés à partir de prélèvements dans le nez, par écouvillon. Mais alors que le RT-PCR nécessite une analyse parfois de plusieurs heures en laboratoire, pour détecter le matériel génétique du coronavirus, le test antigénique repère des protéines du virus en moins de 30 minutes.

L’utilisation de tests rapides antigéniques présente en théorie un triple intérêt :
 
  • Il permet de rajouter une capacité de dépistage en complément des capacités déployées dans les laboratoires, hospitaliers ou de ville.
  • Il est réalisable hors laboratoire d’analyse médicale (barnums, services hospitaliers, aéroports par exemple)
  • Il permet de pouvoir déclencher les mesures de prévention immédiatement puisque le résultat est rendu dans les trente minutes.

Cet intérêt doit être confirmé dans la pratique à la fois dans le cadre d’un déploiement progressif et sécurisé mais également au travers d’analyses régulières de la littérature et des pratiques internationales.

Dans les études disponibles, ces tests sont globalement moins sensibles que les RT-PCR. C’est la raison pour laquelle tout test positif doit être confirmé par un test diagnostique par RT-PCR.

Une étude nommée COVISAL se déroule en Guyane : elle a pour objectif de tester la performance du prélèvement salivaire. En parallèle, l’AP-HP a construit un projet de recherche multi-bras intitulé « SALICOV » doit démarrer au mois de septembre.
Une fois autorisée, cette étude se déroulera en parallèle de l’étude COVISAL qui a bien pour objectif d’évaluer l’intérêt et la fiabilité du prélèvement salivaire par analyse comparative en PCR de la charge virale nasopharyngée et salivaire. Cette étude vise également la constitution d’une biothèque congelée (couple nasopharynx/salive) environ 2 à 3 aliquots de 100 µl de chaque. L’étude SALICOV aura elle pour objectif de tester en vie réelle différents tests salivaires disponibles et/ou à venir en situation de dépistage et en particulier de tester des dispositifs « point of care » sur crachats salivaires frais contre la référence PCR nasopharyngée. Cette étude doit également permettre de constituer une biothèque de salive congelée au centre de ressources biologiques de l’hôpital Cochin.
Enfin, concernant les tests « rapides » de dépistage salivaires EASYCOV, un protocole de recherche est en cours au CHU de Montpellier. L’objectif principal est de comparer la sensibilité du tests EASYCOV salivaire à la PCR-NP. A ce stade, les discussions sur les aspects techniques et méthodologique de cette demande ne sont pas finalisés mais le test EASYCOV est listé dans les tests à évaluer dans le cadre de SALICOV afin d’augmenter les inclusions permettant de tester cette technique.

Une circulaire a été envoyée par le Ministère de la Santé qui prévoit « de vérifier que chaque EHPAD mette en place en son sein une organisation dédiée à la réalisation des prélèvements (désignation d’un professionnel de santé référent, actions de formation des aides-soignants), puisse mobiliser, en tant que de besoin, des ressources externes pour former ses professionnels et / ou pour réaliser les prélèvements (en lien par exemple avec les Unions régionales des professionnels de santé, et en activant si nécessaire les modalités dérogatoires de rémunération des professionnels libéraux intervenant en EHPAD) et avoir accès à un plateau technique pour faire analyser les prélèvements. Dans la mesure du possible, les prélèvements devront être effectués au sein de l’EHPAD et adressés à un laboratoire en capacité de rendre des résultats dans les 24h. La participation des laboratoires hospitaliers devra être privilégiée ». Pour rappel, les professionnels de santé exerçant en établissement de santé ou en établissement médico-social doivent avoir accès un test au sein de leur structure de rattachement.
Retour aux thématiques

Durée de l'isolement

Je suis contagieux lorsque j’ai des symptômes, avant l’apparition des symptômes, mais aussi sans symptômes. C’est la raison pour laquelle, si je suis susceptible de tomber malade ou si je suis malade, l’isolement est le meilleur moyen pour éviter de contaminer d’autres personnes. Cela permet entre autres de protéger les personnes les plus fragiles et de briser les chaînes de contamination.

Selon le Conseil Scientifique, après une durée d'isolement de sept jours pleins, c’est-à-dire durant la deuxième partie de la quatorzaine en vigueur jusqu’ici, « le risque résiduel [de contamination] peut être parfaitement maîtrisé par le port rigoureux du masque chirurgical, et le suivi scrupuleux des mesures d'hygiène et de la distanciation physique ».

C’est très simple, c’est la meilleure façon de retenir la conduite à tenir. Dès que l’un de ces trois cas de figure se présente :
  • Vous avez été en contact à risque avec une personne malade
  • Vous avez des symptômes de la maladie
  • Vous avez un test positif

Comptez 7 jours d’isolement pour ne pas contaminer les autres. En revanche, si vous êtes concerné par l’une puis l’autre, ou par les trois situations, inutile d’additionner les 7. Il suffit de reprendre à 0 à chaque fois. Par exemple :
  • Je suis cas contact à risque : je m’isole pendant 7 jours
  • Pendant cette période, je fais un test. Le jour où je reçois mon résultat positif, je reprends à 0 et je recommence un isolement de 7 jours.

Au moindre doute : appelez votre médecin.

J’ai des symptômes compatibles avec la COVID-19 et sans attendre le résultat du test :
  • Je m’isole
  • Je consulte ou téléconsulte mon médecin.
  • Je prends rendez-vous pour faire le test immédiatement, je suis prioritaire

Je suis testé positif à la COVID-19
  • Je reste isolé pendant 7 jours à partir de la date de début des symptômes
  • Je bénéficie d’un arrêt de travail via mon médecin généraliste ou l’Assurance Maladie

Puis-je sortir au bout de 7 jours d’isolement ?
  • Si au bout de 7 jours je n’ai pas de fièvre, l’isolement est levé, je peux sortir
  • Si j’ai de la fièvre à la fin des 7 jours, je consulte ou téléconsulte mon médecin traitant pour évaluer ma santé et je reste en isolement jusqu’à 48h après la disparition de la fièvre.

Que dois-je faire la semaine suivant mon isolement ?
  • Je continue le port rigoureux du masque chirurgical, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et la distanciation physique
  • J’évite tout contact avec des personnes vulnérables

J’ai été informé par l’Assurance Maladie que j’ai été en contact rapproché avec un cas de COVID-19 :
  • Je m’isole pendant 7 jours à partir de la date du dernier contact avec le cas confirmé
  • Je réalise un test au 7ème jour et prends immédiatement un rendez-vous, car je suis prioritaire. Dans l’attente du résultat, je reste en isolement
  • Je bénéficie d’un arrêt de travail via l’Assurance Maladie ou mon médecin généraliste.

Le résultat du test est positif ? Je poursuis l’isolement pour une durée de 7 jours supplémentaires à partir de la date du prélèvement du test

Le résultat est négatif ? Ma période d’isolement est terminée. Pendant la semaine qui suit la levée de l’isolement, le port rigoureux du masque, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et de la distanciation physique est nécessaire. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.

Je développe des symptômes au cours de ces 7 jours d’isolement ?
  • Je consulte ou téléconsulte mon médecin
  • Je prends rendez-vous pour faire le test immédiatement, j’ai une prescription, je suis prioritaire
  • Je continue mon isolement en attendant le résultat du test, même après 7 jours
  • Je bénéficie d’une prolongation de mon arrêt de travail via l’Assurance Maladie ou mon médecin.

Le résultat est positif ? Je poursuis l’isolement pour une durée de 7 jours supplémentaires à partir de la date de début des symptômes.

Le résultat est négatif ? Je continue l’isolement jusqu’à la date prévue initialement. Pendant la semaine qui suit la levée de l’isolement, le port rigoureux du masque grand public le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et de la distanciation physique sont nécessaires. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.

Je n’ai pas de symptôme mais j’ai fait un test sans prescription par exemple parce que je pense avoir été dans une situation où j’ai pu être exposé au virus, parce-que je devais faire un test pour partir en voyage. J’ai reçu le résultat du test positif, je suis donc asymptomatique.

Dès la réception de mon test positif :
  • Je m’isole pour une durée de 7 jours à partir de la date du prélèvement du test
  • Je peux bénéficier d’un arrêt de travail via mon médecin généraliste ou l’Assurance Maladie

Puis-je sortir au bout de 7 jours d’isolement ? Si au bout de 7 jours je n’ai pas développé de symptômes, l’isolement est levé.

Que dois-je faire la semaine suivant mon isolement ? Je continue le port rigoureux du masque, le suivi scrupuleux des mesures d’hygiène (lavage régulier des mains) et la distanciation physique pendant la semaine qui suit la levée de mon isolement. J’évite tout contact avec des personnes vulnérables.

Je développe des symptômes pendant ma période d’isolement ? Je consulte ou téléconsulte mon médecin. Je deviens un cas symptomatique. Ma durée d’isolement est prolongée à partir de la date de début des symptômes de 7 jours pleins et je suis le protocole classique des cas symptomatiques.

J’ai des symptômes : voir la question « comment fonctionne l’isolement si j’ai des symptômes ? ».

Je n’ai pas de symptôme mais je suis un contact à risque : dans ce cas je dois faire un test immédiatement pour accélérer, en cas de test positif, la recherche des personnes contacts

Dans tous les cas je reste au moins en isolement 7 jours après la guérison de la dernière personne avec qui je partage mon logement.

Mon employeur ou une autre personne ne peut pas me demander un test négatif pour la reprise de mon activité ou le retour en collectivité.

Les membres de votre famille doivent se faire tester immédiatement. Il faut donc qu’ils prennent un rendez-vous afin de passer un test à j+7, c’est-à-dire au moment où la charge virale, si elle est présente, pourra le mieux être détectée.

De plus, pour les personnes qui vivent avec un cas Covid-19 à domicile, afin de ne pas être contaminé, il faut respecter scrupuleusement les gestes barrières et les mesures d’isolement disponibles sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.

Ces gestes barrières renforcés sont les suivants :
  • Eviter tout contact physique
  • Prendre sa température 2 fois par jour
  • Eviter de rester dans la même pièce
  • Eviter de prendre les repas à la même table et de dormir dans le même lit que la personne contaminée
  • Ne pas recevoir de visiteurs au domicile en dehors des soignants/aidants
  • Désinfecter les pièces, les surfaces et les objets après utilisation par le malade
  • Limiter les échanges à 15 minutes maximum, en respectant la distanciation d’un mètre
  • Aérer très régulièrement le logement (au moins 10 minutes plusieurs fois par jour)
  • Laver le linge et la vaisselle à minimum 60°C
  • Ne pas disperser les poussières, privilégier l’éponge et la serpillère à l’aspirateur
  • Utiliser un sac poubelle dédié (mouchoirs, lingettes, etc.) et le jeter avec les ordures ménagères

Oui, en l’absence de fièvre, je peux sortir de mon isolement. Si la fièvre persiste, il faut cependant s’isoler jusqu’à 48h après sa disparition.

Non cela n’est pas utile à partir du moment où votre période d’isolement est passée et que vous n’avez aucune fièvre.

La volonté de mieux faire respecter l’isolement s’appuie sur des remontées du terrain. Une enquête flash a été réalisée auprès des ARS au cours de l’été. Début août, les ARS ont ainsi constaté une augmentation du refus de suivi des cas et des personnes contacts à risque ainsi qu’une augmentation du nombre de personnes impossibles à joindre dans plusieurs régions. Ce dernier point peut être expliqué par la période estivale qui implique de nombreux départs en vacances, mais les ARS notent également des refus de la part des cas à transmettre les listes de personnes contacts à risque, rendant difficile le contact-tracing.

Alors que nous constatons un relâchement des mesures d’isolement dans la population (cf question précédente), la France a décidé d’adapter la stratégie d’isolement de façon pragmatique : mieux vaut une quarantaine de 7 jours bien menée que 14 jours non respectée. Des taux de non-respect de la mesure supérieur à 40% ont en effet été constaté dans plusieurs régions. Le Gouvernement se fonde sur un avis du Conseil scientifique sur le sujet. Il en ressort, sur la base d’articles scientifiques, que 80% des personnes avaient développées des symptômes au bout de 7 jours. La médiane du délai d’incubation (50% des gens qui ont développé des symptômes) est estimée à 5 jours. En réduisant la durée d’isolement et en faisant en sorte qu’il soit mieux respecté, la France répond à la nécessité de briser rapidement et efficacement les chaînes de contamination.

Cette décision se base sur l’avis du Conseil Scientifique du 3 septembre 2020, qui formule des préconisations sur l’adaptation du dispositif d’isolement et explique qu’en harmonisant la durée d’isolement, nous renforçons également la compréhension et donc l’adhésion à l’isolement. Cette doctrine est également appuyée sur des faits scientifiques bien établis concernant la COVID-19. D’après les données scientifiques disponibles, la très large majorité des infections est survenue dans les 7 jours qui suivent le contact avec le cas confirmé. Cela est d’ailleurs confirmé par les connaissances acquises sur la transmission de la maladie par les personnes infectées : elle débute 48h avant le début des signes, est maximale à l’apparition de ceux-ci puis décline jusqu’à J7. Au-delà, des tests positifs peuvent être observés, mais chez les personnes qui ne sont plus symptomatiques, cela traduit la plupart du temps une excrétion non infectieuse.
Par ailleurs, il faut être précis : la réduction de l’isolement à 7 jours ne signifie pas que tout le monde est autorisé à sortir au bout de 7 jours. En effet, il faut pouvoir fournir un test RT-PCR négatif afin de lever l’isolement (pour plus d’informations, voir la FAQ « isolement » du 11 septembre). Pour les 7 jours suivants la période d’isolement, les personnes contacts doivent également respecter rigoureusement les mesures et maintenir une limitation des contacts notamment avec les personnes à risque de forme grave.

Elle est de 10 jours au Royaume-Uni et en Irlande et plusieurs pays européens, comme le Portugal et la Croatie, envisagent actuellement de la réduire.
Retour aux thématiques

Vaccin

La vaccination c’est le moyen de stopper l’épidémie. Le développement d’un vaccin efficace et sûr est donc une priorité.

Efficace parce que le vaccin doit permettre d’éradiquer le virus en développant notre immunité.
Sûr parce que nous ne mettrons à disposition de nos concitoyens qu’un vaccin qui aura été testé et approuvé par nos autorités sanitaires française et européennes.

Et nous avons une autre exigence : c’est que ce vaccin soit largement accessible et notamment pour des pays plus pauvres. C’est une exigence rappelée par le Président de la république.

La France s’est engagée dans une démarche européenne, cohérente avec ces impératifs, dont elle est l’un des pays leaders.

Cette démarche européenne nous permet de négocier avec les industriels les plus avancés et les plus sérieux et d’avoir un profil aussi diversifié possible d’accords de précommande pour être sûrs de ne pas rater d’opportunité.

Ces accords permettent à la fois de financer le développement de ces vaccins, leur production et leur acheminement à nos concitoyens. Aujourd’hui, deux accords ont été signés : AstraZeneca (400 millions de doses) et Sanofi GSK (300 millions de doses).

La France achètera ensuite dans ce cadre des vaccins qu’elle financera. Les prix varient en fonction des projets et du niveau d’innovation, entre 5 et 30 euros par dose.

L'administration d'un vaccin ne pourra être effective qu'après établissement d'un bénéfice/risque favorable par l'ANSM. Comme pour toute politique vaccinale, la stratégie s'appuiera sur les recommandations de la Haute autorité de santé. Elle s'appuiera sur les données scientifiques issues des essais cliniques.

Le développement d’un vaccin demande du temps et l’enjeu est trop important pour ne pas faire preuve de prudence. La France reste mobilisée avec ses partenaires européens sur cette question.

Nous comprenons bien, étant donné les enjeux, l’intérêt qui est porté aux termes de ces contrats.
Nous ne pouvons pas divulguer le contenu des contrats, non pas simplement pour préserver le secret des affaires, mais surtout pour ne pas mettre en péril la stratégie de négociation de l’Europe, qui est encore en cours.

Seulement deux contrats ont été scellés à ce jour, les autres sont encore en discussion.

A ce stade, la priorité est d’éviter toute interférence dans ces négociations très délicates, et par exemple tout alignement des industriels sur les prix proposés aux Etats.

Notre objectif est que l’Union européenne parvienne aux meilleurs termes possibles avec chacune des compagnies.
Retour aux thématiques

Contacts utiles

Urgence-sécurité et écoute :

En cas de danger immédiat : 17

Violences sur les enfants : 119 (ou sur le site internet allo119.gouv.fr)

Violences conjugales : 3919 (ou sur le site internet arretonslesviolences.gouv.fr)

Plateforme nationale d’appui médico-psychologique pour tous les professionnels de santé : 0800 73 09 58 (n° vert)

Urgence pour ma santé ou celle de mes proches :

Si j’ai des symptômes (toux, fièvre) qui me font penser au COVID-19 :

  • je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin avant de me rendre à son cabinet ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation ;

  • si les symptômes s’aggravent avec des difficultés respiratoires et signes d’étouffement, j'appelle le SAMU (15) ou j'envoie un message au numéro d’urgence pour les sourds et malentendants (114).

Informations :

Numéro vert : infos sur le Coronavirus COVID-19, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000.

Si vous avez des difficultés pour entendre ou parler par téléphone en raison d’un handicap, vous pouvez vous rendre sur l'espace de contact ouvert dédié aux personnes sourdes, malentendantes ou aveugles.

 

Vous pouvez également vous tenir informé sur le compte du Gouvernement sur WhatsApp en cliquant ici, ou en enregistrant le numéro "07 55 53 12 12" au nom de Gouvernement puis en envoyant à ce contact un message sur l'application pour commencer la discussion.
Attention, la plateforme téléphonique et le bot WhatsApp ne dispensent pas de conseils médicaux.

J’habite à l’étranger, qui appeler ?

L’Ambassade et consulat de votre lieu de résidence. Par ailleurs, le ministère met à jour régulièrement son site de conseils aux voyageurs.

Numéro vert : infos sur le Coronavirus COVID-19, 24h/24 et 7j/7 : 0 800 130 000.