Macron, à l'envers du bon sens, a autorisé que, le dimanche 15 mars 2020, les élections municipales aient lieu dans toutes les villes et villages de France, comme si l'épidémie de coronavirus n'avait aucune importance. Ce ne sont pas les quelques flacons de gel disposés dans certains locaux de vote qui excusaient cette décision stupide et dangereuse pour la population française. Ces élections n'avaient absolument aucun caractère d'urgence, les élus en activité pouvant dans la plupart des cas continuer à travailler quelques mois de plus. La preuve que le maintien de ce premier tour des élections municipales était une décision stupide, c'est qu'il a fallu interdire la tenue du deuxième tour. Rappelons que, quinze jours plus tôt, on avait fermé le Salon de l'Agriculture un jour avant la date prévue et qu'en deux semaines les dégâts causés par le coronavirus avaient beaucoup progressé en France, les cas avérés d'individus contaminés par le coronavirus s'étant dans l'intervalle multipliés par un facteur de trente-six au moins. Dimanche 01 mars 2020 : 100 cas de coronavirus confirmés en France Samedi 14 mars 2020 : 3'667 cas de coronavirus confirmés en France Ces nombres ne reflétaient qu'une infime partie des cas réels d'infection par le coronavirus vu le nombre journalier lamentablement insuffisant de détections. J'avais estimé, par un calcul très simple, qu'avec 2'000 tests du coronavirus par jour, ce qui aurait été une fréquence bien supérieure à celle en vigueur en France à cette époque, il aurait fallu 100 ans pour que toute la population française soit contrôlée et que les 70 millions de français seraient donc pour la plupart morts avant d'avoir été testés ! Malgré que le gouvernement Macron n'ait ordonné aucune enquête sur les dégâts supplémentaires du coronavirus provoqués par sa propre faute à cette occasion, il est absolument certain que la décision stupide prise par Macron n'a pas été sans conséquences très graves et que de nombreuses morts inutiles et supplémentaires auront été provoquées par ce choix imbécile du chef de l'état français. Que Macron ne vienne pas nous dire que cette décision avait été prise contre son avis personnel car, dans ce cas, il n'avait qu'à présenter sa démission, les candidats à sa succession ne manquant pas dans la population française ! http://www.ordiecole.com/coronavirus/20200315_municipales_dangereuses.txt