En date du dimanche 2 février 2020, les vols de la compagnie aérienne Air China n'étaient toujours pas interrompus entre Pékin et Genève. A leur arrivée à l'aéroport de Genève, les passagers en provenance de Chine n'étaient toujours pas contrôlés sur le plan sanitaire et aucune quarantaine ne leur était imposée. Aucune mesure n'était donc prise pour éviter que l'épidémie de coronavirus qui sévissait depuis plus de deux mois en Chine ne soit importée en Suisse puis en France et ensuite dans toute l'Europe car aucun contrôle douanier ou sanitaire n'avait lieu dans la plupart de la vingtaine ou de la trentaine de passages routiers situés entre la Suisse et la France, en périphérie du canton de Genève. Quelques jours auparavant, la France avait rapatrié quelques centaines de personnes en provenance de Chine et leur avait imposé une assez sérieuse quarantaine de 14 jours dans des lieux sévèrement contrôlés afin qu'ils ne contaminent pas le reste de la population française au cas où ils seraient porteurs du coronavirus. Moi qui passais à cette époque en voiture la frontière franco-suisse au moins trois ou quatre fois par semaine, je n'ai jamais vu un douanier suisse ou français contrôler les passages routiers que j'empruntais comme des centaines ou des milliers d'autres automobilistes. Ce n'est que six semaines plus tard, le mardi 17 mars 2020 à midi, que débutèrent des contrôles généralisés, assortis de la fermeture d'un certain nombre de petits postes-frontière entre la France et la Suisse. Quand j'ai lu ce petit article dans la Tribune de Genève des samedis et dimanche 1er et 2 février 2020 : http://www.ordiecole.com/coronavirus/20200202_P1000602b.JPG j'ai été vraiment très surpris voire choqué... : Les autorités genevoises et suisses ne prenaient donc aucune précaution pour éviter que le coronavirus ne se répande sur leur territoire et, l'aéroport de Genève se situant à moins de 10 kilomètres de la frontière française, la Suisse ne serait pas la seule à souffrir de ce manque manifeste de prudence. En date du dimanche 2 février 2020, la France elle non plus ne contrôlait pas sur le plan douanier ou sanitaire beaucoup de ses passages avec l'Italie, l'Allemagne, la Suisse et la Belgique. Et cela depuis de nombreuses années... Avec l'arrivée de la pandémie de coronavirus, cela devenait vraiment dangereux mais le gouvernement français n'en avait pas conscience et surtout ne voulait pas prendre de mesures pour contrôler ou fermer ses frontières terrestres. Pour vérifier si l'article paru dans la Tribune de Genève des 1er et 2 février 2020 était fondé et toujours d'actualité, je me suis connecté par internet au site d'Air China et j'ai fait comme si je désirais réserver un billet aller-retour Genève-Pékin-Genève : aucun problème et j'aurais pu partir le lundi 3 février pour Pékin et rentrer le 10 février de Pékin à Genève sans aucune restriction. Le vol allet-retour Genève-Pékin-Genève m'aurait coûté environ 790 euros. Je n'avais bien sûr pas la moindre envie ou raison de me rendre en Chine à ce moment-là. Voir ici : http://www.ordiecole.com/coronavirus/20200202_P1000602c.JPG http://www.ordiecole.com/coronavirus/20200202_vols_air_china.txt