Claude Berri (Claude Berel Langmann) né le 1er juillet 1934 à Paris, mort le 12 janvier 2009 à Paris (ne pas confondre avec Richard Berry) Renn Productions est la société de productions de films de Claude Berri. En 2002, elle fusionne avec la firme Pathé et devient Pathé Renn Productions. © Hirsch, Pathé Renn Productions http://www.unifrance.org/annuaires/societe/314912/hirsch Né d'un père polonais et d'une mère roumaine. Son pseudonyme, "Berri", vient de son deuxième prénom, "Berel", qu'un employé de l'état civil avait déformé en Beri. Deux de ses fils, Julien Rassam (Rassam est le nom de sa mère) et Thomas Langmann, sont acteurs. Son beau-frère, Jean-Pierre Rassam (1941-1985), était producteur. http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Berri http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Rassam http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Langmann http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Rassam Parallèlement à son métier de fourreur, il suit des cours d'art dramatique. Avant de réaliser son premier film, il obtient quelques rôles au cinéma et à la télévision. Il réalise trois courts métrages dont Le poulet (1963) pour lequel il obtiendra un Oscar à Hollywood. Chaque film de Claude Berri confie une expérience personnelle au public. C'est particulièrement vrai au début de sa carrière avec des films d'inspiration autobiographique tels que Le vieil Homme et l'enfant (1966) ou Le cinéma de papa (1970) (qu'il coécrit avec son père). Il continue son autoportrait avec des films plus décevants : Le pistonné (1969) pour le service militaire, La première fois (1976) pour les premières expériences sexuelles. Avec Tchao pantin (1983), Claude Berri rompt avec ses obsessions et utilise Coluche à contre-courant dans un genre nouveau pour lui : le film policier réaliste. Cinéaste éclectique, il produit aussi quelques films dont Les fous du stade (1972) ou Les charlots font l'Espagne, ce qui lui vaut d'être étiqueté " producteur commercial ". En 1979, il change complètement d'image en produisant Tess de Roman Polanski. On lui doit aussi L'ours (1988) et L'amant (1992) de Jean-Jacques Annaud, ainsi que L'homme blessé (1983) de Patrice Chéreau. En 1986, il change de registre et de budget avec l'adaptation du roman de Marcel Pagnol, Jean de Florette (1986) qui recueille un large succès auprès du public et de la critique (BAFTA pour la meilleure adaptation de roman). C'est le début d'une série de films types : adaptations de romans et grandes fresques historiques. C'est le cas de Germinal (1992), une superproduction sur fond de révolte ouvrière, adaptée du roman d'Emile Zola ; Lucie Aubrac et Uranus (1990), films dans lesquels Claude Berri s'attaque au difficile sujet de la résistance et de la collaboration. Gros budget, défilé de vedettes, la recette appliquée par Claude Berri dans ses films et dans ceux qu'il produit (Astérix contre César - La reine Margot (1994) de Patrice Chéreau avec Isabelle Adjani), est symptomatique des efforts faits par le cinéma français pour reconquérir le marché. Ses responsabilités professionnelles sont variées - il est aussi distributeur avec sa société AMLF-Paris. Cette diversité se retrouve dans sa collaboration avec des acteurs aussi divers que Coluche, Yves Montand, Daniel Auteuil et Renaud. http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=9536 ____________________________________________________________________________________ Né le 1er juillet 1934 à Paris, Claude Beri Langmann dit Claude Berri a grandi à Paris dans une famille juive de fourreurs. A l'adolescence, il prend des cours de théâtre puis fait de la figuration au cinéma (Rue de l'Estrapade de Jacques Becker, 1953) où il finit par décrocher de petits rôles (Le Blé en herbe de Claude Autant-Lara, 1954; Les Bonnes Femmes de Claude Chabrol; La Vérité d'Henri-Georges Clouzot, 1960). Ne réussissant pas à percer comme comédien et se découvrant un goût pour l'écriture, il passe scénariste, travaillant notamment sur des courts métrages avec Maurice Pialat qui devient son beau-frère. Il réalise un court métrage très remarqué en 1962 : Le Poulet, primé à Venise et oscarisé à Hollywood. Il signe ensuite un grand succès en 1966 grâce à son premier long métrage Le Vieil homme et l'enfant avec Michel Simon. Ce film ouvre le début d'une longue série de films autobiographiques dont le personnage principal porte le vrai nom du cinéaste : Claude Langmann. Claude Berri finit par interpréter ce double cinématographique. Le petit Claude du Vieil homme et l'enfant grandit (La Première fois, 1976; Le Cinéma de papa, 1970), fait son service militaire (Le Pistonné, 1969), se marie (Mazel Tov ou le mariage, 1968), transforme sa librairie en Sex-shop (Sex-shop, 1972), ou encore est jaloux de sa femme (Le Mâle du siècle, 1974). C'est en finançant ses propres films que Claude Berri se lance dans l'activité de producteur avec sa société Renn Production que Pathé prendra dans son giron. Le cinéaste choisit avec flair des comédies populaires à succès de Jean Yanne (Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, 1982), Claude Zidi (Inspecteur la Bavure, 1980; Astérix et Obélix contre César, 1998), les Inconnus (Les Trois Frères, 1995; Le Pari, 1997; Les Rois mages, 2001), ou encore Alain Chabat (Didier, 1996; Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, 2001). Ces réussites lui permettent d'investir dans des films ambitieux aux résultats moins évidents avec des réalisateurs comme Patrice Chéreau (Hotel de France, 1986; La Reine Margot, 1993), Roman Polanski (Tess, 1979), Milos Forman (Valmont, 1989), Volker Schlöndorff (Le Roi des aulnes, 1996), et Jean-Jacques Annaud (L' Ours, 1988; L' Amant, 1991). Malgré ses activités de producteur, Claude Berri n'abandonne pas la réalisation mais délaisse un temps les comédies autobiographiques dans les années 80 pour se consacrer à des sujets plus contemporains (Je vous aime, 1980; Le Maitre d'école, 1981 et Tchao Pantin, 1983 avec Coluche), avant de passer à des drames historiques (Lucie Aubrac, 1997) souvent tirés d'oeuvres littéraires (Jean de Florette, 1986; Uranus, 1990; Germinal, 1992), pour revenir finalement à des comédies sentimentales (La Debandade, 1999; Une femme de ménage, 2002). Il est aussi le Président de la Cinémathèque Française depuis le 30 septembre 2003. ____________________________________________________________________________________ Claude Berri, le réalisateur, acteur, producteur et collectionneur d'art est mort ce matin à la suite à d'un "accident vasculaire cérébral", à l'âge de 74 ans, vient d'annoncer son agent. Claude Berri avait été admis dans un hôpital parisien dans la nuit de samedi à dimanche et son état était des plus critique. « Je n'ai jamais travaillé dans ma vie, je m'amuse », disait celui dont l'existence fut plus marquée par les tragédies que par le bonheur, notamment le suicide de sa première femme, Anne-Marie Rassam, et la mort accidentelle de son fils Julien, tombé d'une fenêtre. Dans Autoportrait, sa biographie publiée en 2003 chez son ami Léo Scheer, il essayait de traduire les humeurs d'un certain Claude Beri Langmann, son vrai nom qu'il regrettait de ne pas avoir gardé. Il essayait également de « se souvenir dans le désordre » de toutes ces années passées à «avoir pu bien faire ce que j'avais envie de faire» ou à «donner du plaisir». «Je suis né passage du Désir, ajoutait-il, et j'en ai eu. J'en ai encore.» Claude Berri était un grand monsieur et il a marqué le cinéma français. Il était considéré comme le parrain du cinéma français et européen . « À ma mort, en voyant mes films, disait-il, on pourra me connaître, savoir l'enfant, l'adolescent et l'homme que j'ai été. Truffaut disait qu'un film doit être le reflet de celui qui le fait. Il avait raison. » Ce même Truffaut qui disait à son propos : « Il n'est pas un metteur en scène cinéphile, il ne se réfère pas aux films existants mais à la vie elle-même. Il puise à la source. » C’est un grand homme qui vient de disparaître, le cinéma français et le public va se sentir orphelin pendant un certain temps ! Entre autres, Claude Berri était : producteur de Claude Zidi (Astérix et Obélix contre César), Pascal Thomas (Pleure pas la bouche pleine), Roman Polanski (Tess), Bertrand Blier (La Femme de mon pote), Patrice Chéreau (L'Homme blessé, La Reine Margot), Claude Sautet (Garçon !), Jean-Jacques Annaud (L'Ours et L'Amant), Milos Forman (Taking Off et Valmont), Pedro Almodovar (Tout sur ma mère) et, tout récemment, de Dany Boon pour le plus grand succès du cinéma français, Bienvenue chez les Ch'tis. ____________________________________________________________________________________ Claude Berri est l’une des rares figures du cinéma français qui s’est exportée à l’international. Doté d’un incroyable génie, il a multiplié les succès tout au long de ses quatre décennies de carrière. Avec Le Poulet, un court-métrage de 16 minutes, Claude Berri décroche son premier Oscar en 1963 et un prix à Venise. C’est le début de la consécration. Les autres succès ne se font pas attendre avec notamment Le Vieil homme et l’enfant ou encore Le Cinéma de papa. L’argent qu’il gagne, il le réinvestit dans sa société de production Renn. Il rencontre néanmoins un échec cuisant avec Tess, réalisé par Roman Polanski. Peu importe, il se relève et sa société de production devient l’une des plus grandes du cinéma français. Il produit Ensemble c’est tout, l’adaptation du roman d’Anna Gavalda, Bienvenue chez les Ch’tis, le plus grand succès du cinéma français de l’histoire et La Graine et le Mulet, énormément primé aux Césars de 2008. Claude Berri se sépare néanmoins en 2005 de ce petit bijou, dont il a, tout seul, créé la renommée. Ce pilier du cinéma français puisait dans sa vie pour s’inspirer de ses films. En 1980, il livre un émouvant "Je vous aime", après sa rupture avec sa première épouse, Anne-Marie Rassam. Mais ces dernières années, Claude Berri était devenu de plus en plus triste, enfermé dans une dépression chronique. Sa femme Anne-Marie se suicide en 1995, son jeune fils Julien, se défenestre et devient tétraplégique avant de se donner la mort en 2002. Alors s’il avait toujours réussi à donner une trame comique aux plus tristes histoires de sa vie, c’en était définitivement trop. Même s’il avait encore un projet sur le feu, "Trésor" avec Alain Chabat, il avait préféré se consacrer ces derniers temps à l’art. Grand amateur de peintures et de photographies, il se consacrait entièrement à ses expositions d’art contemporain. Claude Berri est décédé dans la matinée du 12 janvier 2009, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, d’un accident vasculaire cérébral. Mais la relève cinématographique est là. Thomas Langmann, son fils, a créé sa propre société et a déjà produit "Astérix aux jeux olympiques" et "Mesrine". http://www.staragora.com/news/mort-de-claude-berri-le-cinema-francais-est-en-deuil/169793 http://www.cinemed.tm.fr/cgi-bin/film/film.cgi?id=01948&festi=31&rech=&uk=&mod= http://www.google.fr/search?hl=fr&q=claude+beri+langmann&btnG=Recherche+Google&meta= voir aussi : http://www.ordiecole.com/cinema/cineastes2.html ____________________________________________________________________________________ http://www.ordiecole.com/cinema/berri_claude.txt